InChI :vue 3D InChI=1/C18H18N8O7S3/c1-25-18(22-12(28)13(29)23-25)36-4-6-3-34-15-9(14(30)26(15)10(6)16(31)32)21-11(27)8(24-33-2)7-5-35-17(19)20-7/h5,9,15H,3-4H2,1-2H3,(H2,19,20)(H,21,27)(H,23,29)(H,31,32)/b24-8+/t9-,15-/m1/s1/f/h21,23,31H,19H2
En l'absence de contre-indication, les infections graves à germes sensibles sont ses indications préférentielles (seule ou en association) : pneumonies communautaires, méningites bactériennes, pyélonéphrites, maladie de Lyme, sepsis, endocardites, infections au cours de résections endoscopiques de la prostate, infections de la peau et des tissus mous, infections digestives et /ou biliaires, infections ostéoarticulaires, infections otorhinolaryngologiques, infections stomatologiques, infections urinaires et urogénitales, otites moyennes aiguës, prostatites, pyélonéphrites[4].
Mécanisme d'action
La ceftriaxone agit sur les bactéries en inhibant la synthèse de la paroi cellulaire après s'être fixée aux protéines de liaison de la pénicilline. Cette inhibition conduisant à la mort de la cellule bactérienne[5].
Souches sensibles et résistantes
Espèces sensibles
Les espèces aérobies à Gram + sensibles sont staphylococcus méti-S, streptococcus et Streptococcus pneumoniae.
Celles sensibles aérobies à Gram - sont les espèces Borrelia burgdorferi, Branhamella catarrhalis, Citrobacter freundii, Citrobacter koseri, enterobacter, Escherichia coli, Haemophilus influenzae, klebsiella, Morganella morganii, neisseria y compris Neisseria meningitidis et Neisseria gonorrhoeae, Proteus mirabilis, Proteus multocida, Proteus vulgaris, providencia, salmonella, serratia, shigella, yersinia.
Les espèces anaérobies sensibles à la ceftriaxone sont : Clostridium perfringens, fusobacterium, peptostreptococcus et prevotella[4].
Moyen d'administration
La ceftriaxone est administrée par voie intraveineuse ou en intramusculaire, la voie sous-cutanée n'a pas été validée[6].