Madame de Graffigny a hérité ce château de sa mère (nièce de Jacques Callot), que son époux (M. de Graffigny) s’était engagé à restaurer. Cette demeure faisait partie d'un ensemble plus vaste : le parc Madame de Graffigny, qui possède de nombreuses essences rares.
Il appartient ensuite au Groupement des étudiants catholiques (GEC) avant d'être acquis en par la ville de Villers-lès-Nancy[2] qui lui donne le nom de Madame de Graffigny en [3].
Cet ensemble désormais municipal comprend au rez-de-jardin une galerie d'art, ouverte en , et qui accueille tous les mois des expositions aussi variées que les collections chinoises de Daum en , le show Chocolat (travail artisanal artistique du chocolat) en ou en , une exposition consacrée à Charles Gomien, portraitiste du XIXe siècle né à Villers en et précurseur d’une « autre école de Nancy ». Depuis ces dernières années la galerie expose des artistes contemporains, tels que Patrick Moya en , Pejman Ebadi en , et Hom Nguyen en , tout en conservant une grande place aux artistes régionaux.
↑Nicolas Brucker, « Nouvelles du cœur, de la cour et de la ville dans la correspondance de Mme de Graffigny à François Devaux », Mémoires, Académie nationale de Metz, no 28, , p. 167–178 (HALhal-01482987).
Voir aussi
Bibliographie
Gilbert Mercier, « Les quatre vies de Madame de Graffigny », Mémoires, Académie de Stanislas, vol. XXI, 2006-2007, p. 115–134 (lire en ligne).