Du 7 au 9 novembre1918, la «Révolution » submerge l'Allemagne : les appareils gouvernementaux du Reich et des États s'effondrent et partout se constituent des Conseils d'ouvriers et de soldats qui se substituent aux autorités et prennent le pouvoir [3].
Le château, établi dans un domaine de 100 hectares, est entouré d'un parc d'une vingtaine d'hectares aménagé à partir de 1851 par le paysagiste Jean Gindra, comportant des étangs, des grottes et un labyrinthe. Le parc fait partie du Réseau Européen du Patrimoine des Jardins (European Garden Heritage Network – EGHN) [6].
Le château abrite en outre des collections d'œuvres d'art. Actuellement, il s'agit du seul château belge de ce style dont on ait conservé l'architecture et l'intérieur dans leur état d'origine[7].
L'association Jean van Caloen (association sans but lucratif, ASBL) est organisation membre de Europa Nostra Belgium[8] représentant en Belgique d'Europa Nostra, la Fédération européenne du patrimoine.
Galerie
Bibliographie
Jeroen CORNILLY , Monumentaal West-Vlaanderen. Beschermde monumenten en landschappen in de provincie West-Vlaanderen. Deel II: Arrondissementen Brugge, Diksmuide, Oostende en Veurne, Brugge, 2005, p. 275-276 [9].
Henri Haag, Le choix du roi Albert à Loppem, in: Albert, Colloque Roi / Wyffels, Carlos (eds.): Actes du Colloque Roi Albert, Brussels 1976 Archives Générales du Royaume, pp. 169-191 [11].
Veronique VAN CALOEN, Jean F. VAN CLEVEN & Johan BRAET (dir), Het kasteel van Loppem, Stichting Kunstboek, Oostkamp, 2001 [12].
Alban VERVENNE , Oude hoeven, herbergen en molens en hun bewoners te Loppem, Loppem, 1976, p. 26-28 [13].
Jan Velaers, Koning in tijden van oorlog en crisis 1900-1934, Lannoo, Tielt, 2009 [14].
↑Georges Castellan, « La Révolution allemande de novembre 1918 (« Novemberrevolution ») », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol. 16, no 1, , p. 40–51 (DOI10.3406/rhmc.1969.3181, lire en ligne, consulté le )
↑Henri Haag, « Le témoignage du Roi Albert sur Loppem (Février 1930) », Bulletin de la Commission royale d'Histoire, vol. 141, no 1, , p. 313–347 (DOI10.3406/bcrh.1975.1389, lire en ligne, consulté le )