En 1981, il entre au cabinet du procureur général de Géorgie avant de devenir lui-même procureur, puis responsable du département de relations internationales.
Carrière politique
Chalva Natelachvili est élu député en 1992, dans la circonscription de Doucheti : il est ensuite nommé à la tête du Comité parlementaire des affaires juridiques et à celle de la Commission chargée de la Constitution. Il est coauteur des lois relatives à la citoyenneté, aux armes, à l’apatridie, aux comités et aux commissions parlementaires, aux partis politiques, aux citoyens étrangers, aux immigrants et aux émigrants. Il met en place les procédures qui permettront à la Géorgie d’adhérer aux traités internationaux des droits de l’homme.
Il fonde le Parti travailliste en 1995, et le conduit à gagner 17 % aux élections législatives et 20 % aux élections locales de 1998. Lors des élections locales à Tbilissi, le , le parti arrive en tête devant le Mouvement national[2] : Chalva Natelachvili annonce qu’il supporte la candidature de Mikheil Saakachvili, chef de file du Mouvement national et opposant à Edouard Chevardnadze, à la présidence du Conseil de la capitale.
Lors de la révolution des Roses, le , il déclare supporter le président Edouard Chevardnadze, provoquant des réactions auprès de ses partisans[3],[4].
Le , il propose de boycotter les élections présidentielles du et entre frontalement dans l’opposition à l’alliance Mikheil Saakachvili (président) – Zourab Jvania (Premier ministre) – Nino Bourdjanadze (présidente du Parlement)[5].
Il marque son désaccord avec la politique présidentielle et se joint aux manifestations de rue organisées par les autres partis d’opposition[6].
Lors de l’élection présidentielle du , Chalva Natelachvili, obtient 6,49 % des suffrages exprimés[7].
Élu aux élections législatives du , il décide de boycotter le Parlement, accusant le pouvoir politique en place de fraude : il démissionne, ainsi que les trois autres députés de son parti[8].
Il se présente aux élections présidentielles du [9] et recueille 2,88 % des suffrages exprimés[10].