Il est le petit-fils du botaniste Adolphe Brongniart (1801-1876) et le fils du peintre Édouard-Charles Brongniart. Il obtient son baccalauréat de lettres en 1879, de sciences en 1883 et sa licence en sciences naturelles en 1886 et son doctorat en 1894 avec une thèse intitulée Recherches pour servir à l'histoire des insectes fossiles des temps primaires, précédées d'une étude sur la nervation des ailes des insectes[1]. Il recevra, pour cette publication le prix de physique de l'Académie des sciences. Samuel Hubbard Scudder (1837-1911) dira de ce travail :
« Aucun travail antérieur, en cette matière, ne saurait être comparé à celui de M. Brongniart, qui présente même un ensemble supérieur à tout ce qui a été publié jusqu'ici. »
Tableaux de zoologie (classification) (Hermann, Paris, 1886, réédité en 1887, 1888).
Avec Henri Fayol (1841-1925), Études sur le terrain houiller de Commentry (Saint-Étienne, 1887-1888).
Histoire naturelle populaire. L'homme et les animaux (E. Flammarion, Paris, 1892).
Guide du naturaliste voyageur, enseignement spécial pour les voyageurs. Insectes, myriapodes, arachnides, crustacés (Fils de E. Deyrolle, Paris, 1894).
Avec Louis Eugène Bouvier (1856-1944), Instructions pour la recherche des animaux articulés (Autun, 1896).
Sources
Jean Gouillard (2004). Histoire des entomologistes français, 1750-1950. Édition entièrement revue et augmentée. Boubée (Paris) : 287 p.
Philippe Jaussaud & Édouard R. Brygoo (2004). Du Jardin au Muséum en 516 biographies. Muséum national d’histoire naturelle de Paris : 630 p.
Notes et références
↑Elle porte en dédicace : À mes maîtres M. Émile Blanchard et M. A. Milne-Edwards, hommage de profond respect et de vive reconnaissance.
↑Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 88