Il est le fils de Frédéric Pierre Ogerau et de d'Albertine Philippine Grosholz[2]. Il ouvre un studio de photographie au n°18 du boulevard Montmartre vers 1885 et se spécialise dans les portraits de femmes du spectacle, certaines de ses photos restées célèbres sont éditées en cartes postales, notamment les photos de Cléo de Merode ou d'Emma Calvé.
Ogerau anarchiste
Le directeur des ventes du studio de Charles Ogerau, Alfred Fromentin qui était surnommé « l’anarchiste millionnaire », devient son beau-frère et introduit Ogerau dans le milieu militant anarchiste du tournant du siècle. Ogerau fait la connaissance de Charles Malato et Henri Zisly et collabore avec eux à l'édition du journal L'Indiscutable qui paraît à Royan en 1902. Ensuite, il fonde avec Alfred Fromentin Le Balai social qui paraît à Mantes (aujourd'hui Mantes-la-Jolie) de 1904 à 1906[3],[4].