Chroniques de Port-Royal
Les Chroniques de Port-Royal sont une revue française d'histoire et de littérature, fondée en 1950, en même temps que la Société des Amis de Port-Royal dont elles sont l'émanation. HistoireÀ l'origine simple fascicule de quelques pages, la revue n'avait pas de véritable titre. Seule la mention "Société des Amis de Port-Royal" apparaissait en couverture[1]. Dès les premières années, le rythme de parution a tendu à être annuel cependant, des numéros ont été regroupés à plusieurs reprises. Ce n'est que depuis le numéro 29 (1980) que la parution annuelle s'est déroulée de façon régulière[2]. ObjetLa revue publie les actes des colloques organisés par la Société des Amis de Port-Royal. Ces manifestations portent sur l'histoire de Port-Royal et du jansénisme et, plus largement, sur l'histoire de la période moderne. Les actes représentent, en règle générale, les trois quarts du contenu, le reste étant consacré à la publication de varia. La question de l'éditeurL'éditeur mentionné en page de titre a longtemps été la Bibliothèque Mazarine. Cette mention était pourtant fausse : la Bibliothèque Mazarine est le siège officiel de la Société des Amis de Port-Royal mais c'est cette dernière qui est la collectivité éditrice. L'erreur a été corrigée à partir du numéro 62[3]. Indexation et signalementLes Chroniques de Port-Royal sont indexées dans la base ATLA Religion database[4]. Elles ont été répertoriées sur la liste ERIH de la Fondation européenne de la science en histoire et littérature (catégorie NAT)[5] et dans la liste des revues SHS de l'Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (catégorie Histoire)[6]. DistributionLa revue est tirée à 500 exemplaires et envoyée aux membres de la Société des Amis de Port-Royal. Elle est distribuée à Paris en librairie spécialisée. Comité de rédaction
Anciens directeurs
SignaturesOutre des spécialistes reconnus d'histoire et de littérature de l'époque moderne comme Jean Mesnard ou Philippe Sellier, les Chroniques de Port-Royal ont publié les textes de plusieurs grandes "plumes", comme François Mauriac, Daniel-Rops, Louis de Broglie[7] ou le cardinal Lustiger[8]. On peut également trouver des signatures plus inattendues comme celle de Clément Hervieu-Léger en 2004[9]. NumérisationEn , les versions numérisées des numéros 1 à 30 ont été mises en ligne sur le site de la société, suivies en par celles des numéros 36 à 39 et, en , par celles des numéros 40 à 47[10]. En outre, des résumés des communications peuvent être consultés pour chaque numéro à partir du numéro 59. Ces résumés sont en français et en anglais. Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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