Cindy LéoniCindy Leoni
Cindy Leoni, née en août 1983 à Marseille, est une militante associative, syndicale et politique, et haute fonctionnaire française. Elle est présidente de l'association SOS Racisme de 2012 à 2014 et membre du Conseil économique, social et environnemental de 2015 à 2021. Elle est sous-préfète depuis 2020. BiographieNée en août 1983 à Marseille[1], Cindy Léoni a grandi avec sa famille près de Brignoles dans le Var à partir de 1986[2]. Cindy Léoni milite à la FIDL[3] à partir de 1999, notamment contre la réforme Allègre[4], alors qu'elle est élève au lycée Raynouard à Brignoles[5] ; elle s'engage aussi à cette époque à SOS Racisme[6]. En 2001, elle obtient le baccalauréat[7] et part pendant un an suivre la classe préparatoire à l'École des Chartes[8] au lycée Fustel-de-Coulanges à Strasbourg ; ses études se poursuivent en 2002 à l'université d'Aix-Marseille II[9], puis quelques années plus tard, à Toulon en licence de lettres modernes[10]. Elle ne termine cependant pas ses études[3]. De 2002 à 2005, toujours active au sein de SOS Racisme, elle est présidente du comité départemental « SOS Racisme 13 ». Étudiante, elle milite également à l'UNEF-ID et au MJS, où elle fait partie de la « Gauche socialiste » dirigée par Julien Dray et Jean-Luc Mélenchon. Elle quitte l'UNEF et le MJS en 2005. Au même moment, Cindy Leoni devient permanente à la FIDL et membre du bureau national de SOS Racisme[11]. C'est en juin 2007 qu'elle rejoint la direction de SOS Racisme comme secrétaire générale, puis devient vice-présidente en mars 2012[12]. En 2009, elle est impliquée dans l'affaire des mouvements de fonds suspects sur les comptes de Julien Dray, et fait finalement l'objet d'un rappel à la loi[13]. Après le départ de Dominique Sopo fin juin 2012, Cindy Léoni est élue présidente, le 7 juillet 2012, par le conseil national de SOS Racisme[14] ; elle est la première femme à accéder à cette fonction[3]. Durant son mandat, elle positionne l'organisation sur la question du « racisme antiblanc », récusant le qualificatif et préférant parler de racisme « tout court », sans pour autant ignorer le phénomène[15]. Son engagement se porte également sur les questions de laïcité en prenant la défense de la directrice de la crèche Baby Loup et déclare qu'il est « aujourd'hui [...] plus facile d'ouvrir une crèche confessionnelle qu'une crèche laïque »[16]. Elle se retire au début de l'année 2014 à la suite de brouilles en interne[17]. Le 5 novembre 2015, elle est nommée en conseil des ministres, sur proposition du président de la République, personnalité qualifiée au Conseil économique, social et environnemental[18]. Elle y occupe les fonctions de vice-présidente du groupe des personnalités qualifiées. Elle est également membre de la section des affaires européennes et internationales et de la délégation à l'Outre-Mer. Son mandat prend fin en 2021. En 2016, elle devient co-présidente du comité de soutien de Manuel Valls pour la primaire citoyenne de 2017[19]. Elle travaille auprès du délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), comme conseillère pour les relations avec le monde associatif et le pilotage des projets territoriaux[20]. Par décret du président de la République en date du 26 août 2020, elle est nommée sous-préfète, directrice de cabinet de la préfète de la Charente.[réf. nécessaire] Depuis août 2022, elle est haut-fonctionnaire en charge auprès du préfet de la région Île-de-France de l'organisation de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024[21]. Vie privéeMariée à un dessinateur en bureau d'étude, elle est mère d'une fille[3]. Sources
Liens externes
Notes et références
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