Il effectue ses études supérieures à Poitiers, participe à l'Union nationale des étudiants de France dont il crée en 1930 l'Office de presse universitaire[2]. Il commence dès cette époque à s'intéresser à la presse en publiant ses premiers articles au Petit courrier d'Angers à la fin des années 1920. Il occupe de 1935 à 1939 le poste de secrétaire général administratif de la Ligue de l'Enseignement, en même temps que celui de directeur de l'Action laïque, et collabore à La Lumière à partir de 1938. Il sera également directeur du Centre d'entr'aide aux étudiants mobilisés jusqu'en 1944.
Il a épousé l’écrivain Christine Arnothy, fille d'immigrés hongrois, en 1964 après l'avoir rencontrée dix ans plus tôt.
Le couple fait scandale dans la France gaulliste. D'une part parce qu'il s'est construit sur deux divorces, d'autre part parce que Christine Arnothy est nettement plus jeune que Claude Bellanger. Elle raconte que lors d'une réception à l'Élysée, malgré l'avis désapprobateur de Mme De Gaulle, le président lui avait baisé la main en la regardant à peine puis, se tournant vers Bellanger, lui aurait déclaré : « Vous avez raison, Bellanger »[3].
Sa collection de presse d’environ 80 000 documents a été transportée en Suisse. Elle est devenue la Fondation Claude Bellanger à Martigny (Valais). Un de ses fils, le juriste François Bellanger, professeur à l'Université de Genève, gère cette collection inaugurée le par François Mitterrand en présence du président suisse Jean-Pascal Delamuraz. Il a prononcé l'éloge de Claude Bellanger à cette occasion.
↑Merceron Stéphane, « Année trente, l'Unef à la tête de la Confédération internationale des étudiants. », Matériaux pour l’histoire de notre temps 2/2007 (N° 86) , p. 73-83