Claude Bils

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Claude Bils

Naissance	15 aout 1883 Mandelieu, France
Décès	29 janvier 1968 Paris, France
Nationalité	Français
Activité	Peintre, dessinateur, caricaturiste
Distinction	Officier d'Académie (1920)

Œuvres principales

Portrait du clown Grock, la Roulante Journal de tranchées (1917)

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Claude Bils est un peintre, dessinateur, caricaturiste français, né le 15 aout 1883 à Mandelieu et mort le 29 janvier 1968 à Paris.

Bils naît Raymond Aynaud le 15 août 1883^[1]à Mandelieu dans une famille de notables locaux.

Il est le 3^e enfant des sept du couple Ernest Aynaud notaire à Cannes et Léonie Champsaur. Son grand père Thomas Adolphe Aynaud est également notaire et maire de Vallauris (1861). Son frère ainé Marcel Aynaud est médecin chercheur en biologie et Adolphe Aynaud plus jeune critique d'art.

Après une année aux arts décoratifs, il devient très jeune le collaborateur des principaux journaux humoristiques de cette époque. Il commence sa carrière à La vie parisienne et au Comœdia illustré puis Le Rire^[2], Fantasio et Ridendo^[3].

En 1908-1909, il fait une série de portraits dans un album sur l'opéra dont de nombreuses caricatures de musiciens pour la revue S.I.M^[4].

Passionné de cirque, il fait le portrait du clown Grock dont il devient ami. En résulte une série de portraits et de scènes sur la vie du cirque avant 1920.
La Première Guerre mondiale le voit affecté au 73e régiment d'infanterie qui défend Bois-le-Prêtre.

Il devient alors l'illustrateur du Poilu et du Rire rouge. Il est également le dessinateur des journaux de tranchées Le Tuyau, La Roulante, Bellica, Le Poilu, Le Tord-boyau et Le Ver luisant^[5]. Dans le numéro du 9 janvier 1916 du journal Le Miroir, une photographie le représente en train de caricaturer un prisonnier allemand^[6]

La guerre terminée et la photographie remplaçant de plus en plus le dessin dans les journaux, il consacre plus de temps à la peinture de paysages , vues de Paris et de Bretagne principalement.

En 1930, il couvre le congrès socialiste, ses « gueules » seront publiées dans La Nouvelle revue socialiste.

Il est également à cette époque dessinateur judiciaire couvrant le procès Stavisky ou celui de la réhabilitation de Dreyfus, d'où de nombreux dessins sur les avocats et leurs clients.

En 1935, il présente une liste aux élections dans le 18^e sous l'étiquette républicain indépendant, dessinant lui-même ses affiches^[7] et obtient 63 voix^[8]

Il devient par la suite commis d'un agent de change pour assurer le quotidien et continuer à peindre.

Le 26 mai 1957, il épouse à Grasse Marthe Vinay.

Il meurt à Paris le 29 janvier 1968.

• Officier d'Académie (1920)^[9]

• 1929 :Javal et Bourdeaux; les artistes illustrateurs de la maison d'édition^[10]
• 1932: Salon des humoristes, portrait de Grock^[11]
• 1933: Club du Faubourg, présentation de son ouvrage Types du Faubourg avec séance de caricatures improvisées^[12]
• 1939 :35 rue de Seine Montmartre vu par Bils^[13]
• 1941: Salon d'automne , 4 vues de Paris (Le sacré-cœur, place du tertre, rue des saules, Impasse Trainée)
• 1972: Musée de Montmartre (en compagnie d'André Gill et Weal)^[14]

• 1917 La ferme saint Epvre aquarelle acquise par la ville de Paris^[15]
• Les célèbres clowns Dario affiche (Bedos éditeur)
• Portrait du clown Grock
• Grock au Cirque d'Hiver à partir du vendredi 6 janvier (1933) affiche lithographie couleur 2,40 x 1,60^[16]
• 1933 salon des humoristes Cecile Sorel^[17]
• Portrait du clown Dario musée du cirque^[18]
• La contemporaine (Nanterre) conserve plus de 1900 dessins de presse^[19].

signe Bils et quelquefois B ^[20]

• 1909:La Vie parisienne, Le Témoin
• 1909-1912:Comœdia illustre
• 1909-1932:Fantasio
• 1911-1919:Le Rire
• 1913:Tout Paris
• 1914:Album-revue des opinions
• 1916-1917:La Roulante
• 1918: La Baïonnette
• 1923-1924:Le Progrès civique
• 1923-1926:L'Auto
• 1923-1928 et 1946:La Presse
• 1928:Chanteclair, Paris-Soir
• 1929-1934:Gringoire
• 1930:D'Artagnan, Le Carnet de la semaine
• 1931-1935:Le Petit Parisien
• 1932:Les Hommes du jour, L'Image
• 1934-1939 et 1948-1949:Ridendo
• 1939:Commentaires
• 1941-1942:La Gerbe
• 1943:La France socialiste

et aussi: Le Cri de Paris, Le Sourire, La Vie de Paris

• dans Le vieux papier sur Gallica
• Cannes elles et eux (2 volumes)

• Pierre Louys intime, le solitaire du hameau (1942) de Robert Cardinne-Petit , frontispice de Bils
• Types du faubourg par Bils (31 pages) présentation de Michel Muray

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