Le département d'Ille-et-Vilaine a un climat océanique franc à légèrement altéré de type Cfb selon la classification de Köppen)[1]. Les hauteurs annuelles de précipitations sont inférieures à 700 mm. Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les étés sont relativement secs, modérément chauds et ensoleillés. Le département bénéficie d’environ 1 850 heures d’ensoleillement chaque année. Mais il se divise en quatre zones climatiques[réf. nécessaire] :
l’intérieur de l’est (de l’ancien arrondissement de Fougères jusqu’au pays de Brocéliande ainsi que la partie ouest de la Vilaine) : hivers plus frais, été plus chauds, pluies modérées[réf. nécessaire] ;
le sud-est du département (du pays de Vitré jusqu’à Redon) : étés relativement chauds et ensoleillés[2].
L'influence continentale, due à un relatif éloignement des côtes, entraîne une augmentation de l'amplitude thermique comparativement à l'ouest de la Bretagne[réf. nécessaire]. Ce phénomène se traduit par des extrêmes plus marqués (−15 °C le 19 janvier 1985 et 40,1 °C le 23 juillet 2019 à la station de Rennes Saint-Jacques).
Le département a dû faire face à différentes catastrophes naturelles :
des sécheresses : dans les mémoires, on retiendra notamment la sécheresse de 1976, où les employés de l'usine de chaussures Noël commençaient leur journée à 5h du matin pour la terminer à 13h30[4]. Et bien entendu la canicule de 2003, où pour la première fois des températures de 40 °C furent observées[5], ce qui n'avait jamais été mesuré en Bretagne.
des orages estivaux violents : comme ceux du 22 août 2011[6] et du 16 juillet 2003 où 76 mm d'eau par mètre carré ont été relevés, ce qui a provoqué des inondations et des dégâts notables dus aux grêlons et aux rafales de vent[7] et enfin celui du 27 juillet 2012, avec l'inondation d'une grande surface et la chute de température de 10 degrés en une heure[8].