Il a été fondé en 1863 par le père Eugène Captier, à la demande du Tiers-Ordre Enseignant de Saint-Dominique[2]. L'emplacement choisi est l’ancienne propriété de Claude Berthollet[3].
Pendant le siège de Paris et jusque pendant la commune de Paris, le collège est transformé en hôpital, géré par le Docteur Durand et la Croix-Rouge. Le 15 avril 1871, les officiers du fort de Montrouge veulent établir une batterie dans le parc de l'école, mais le projet est abandonné sur le refus du père Cotrault. C'est à cette période, le 19 mai, que se produit le massacre des Dominicains d'Arcueil[4].
Le père Henri Didon, promoteur des Jeux Olympiques, en devient recteur en 1880[5]. Il y créa la devise du collège, « Citius, altius, fortius. », qui devint la devise olympique[6].
Dès 1878 et jusqu'au début du XXe siècle y furent organisées les caravanes d'Arcueil, excursions qui conduisaient tous les ans, quatre-cents élèves dans Alpes françaises, en Suisse, en Italie, en Autriche, en Turquie, en Grèce et jusqu’au cap Nord[8],[9].
En mars 1891, le Père Didon organise des compétitions sportives au sein de l’établissement[10]. Il fait se rencontrer sur les stades les élèves des écoles privées et publiques[11]
↑Marie-Thérèse Duffau, « Le Tiers-Ordre enseignant dominicain et les caravanes d’Arcueil », Source(s) – Arts, Civilisation et Histoire de l’Europe, no 18, , p. 73–90 (ISSN2261-8562 et 2265-1306, DOI10.57086/sources.90, lire en ligne, consulté le )