Collège des Bons-EnfantsLe collège des Bons-Enfants était un collège de l'ancienne université de Paris. HistoriqueIl fut fondé en 1208 par Étienne Belot et sa femme Ada[1] près de la collégiale Saint-Honoré, pour servir à treize pauvres étudiants de Paris. C'est le second ou troisième collège établi à Paris et le premier qu'on y a fondé pour des nationaux[2]. Il fut d'abord nommé Hôpital des pauvres écoliers[3]. Il méritait ce titre; car les écoliers étaient obligés, comme la plupart des religieux de Paris, de demander l'aumône. Dans la pièce intitulée les Crieries de Paris[4], on voit que chaque jour ils quêtaient du pain dans les rues de cette ville[5] :
Les libéralités de quelques personnes bienfaisantes, notamment celles du célèbre Jacques Cœur (1400-1456), l'argentier de Charles VII, procurèrent à ce collège un revenu suffisant ; et les écoliers ne furent plus réduits à implorer la charité des habitants de Paris[5]. En 1605 ses biens furent transmis au chapitre de la collégiale Saint-Honoré et un séminaire y fut établi, il ne resta alors du collège des Bons-Enfants que le nom, porté par la rue où il était située[5]. La rue des Bons-Enfants dans le premier arrondissement de Paris perpétue toujours le souvenir du collège des Bons-Enfants. Plus anciennement cette voie a aussi porté les noms de ruelle par où l'on va au collège des Bons Enfants et rue des Ecoliers (ou Escholiers) Saint-Honoré[6]. Ce collège des Bons-Enfants est à distinguer du collège des Bons-Enfants-Saint-Victor, un autre collège de l’ancienne université de Paris, fondé en 1257. Voir aussiArticles connexesBibliographieNotes et références
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