Les évêques maintiennent la condamnation de Célestius, disciple de Pélage et renouvellent l'excommunication de Pélage. Le pape Zosime, qui avait d'abord réhabilité Pélage, approuva les huit canons de ce concile, qui définissent la doctrine catholique sur le péché originel, le baptême des enfants et la nécessité de la grâce.
La doctrine du péché originel a été réaffirmée lors du concile de Trente (1545-1563), qui a repris en partie les canons du concile de Carthage, mais n'a pas été réexaminée lors des conciles de Vatican I et Vatican II[2].
Chez les catholiques, la nécessité du baptême pour les petits enfants en vue d'obtenir le salut a été remise en cause au XXe siècle (voir la section « Baptême et salut » de l'article « Baptême catholique »). Selon François Brune, cette question serait liée à l'utilisation par saint Augustin d'une version légèrement erronée de la Vulgate.
Notes et références
↑Silouane Ponga, Cours de sotériologie, Dogmatique.net (lire en ligne)