Coudes est située au confluent de la rivière Allier et de la Couze Chambon, à l'extrême limite de la grande Limagne. Le village est visible depuis la tour de Montpeyroux.
Coudes se situe à 20,6 km au sud-sud-est de Clermont-Ferrand[2], à 8,6 km au nord-nord-ouest du chef-lieu d'arrondissement Issoire[3] et à 4,3 km au sud-ouest de Vic-le-Comte[4], le tout à vol d'oiseau.
Elle est traversée par l'Allier ; le bourg est en rive gauche[6]. Deux ponts la traversent : l'ancien, correspondant à l'avenue de la Gare ; et le nouveau, sur la route départementale 229.
L'autoroute A75, surnommée La Méridienne, passe au-dessus du bourg. Le village est desservi par la sortie 8 depuis Issoire, ainsi que par la sortie 7 (depuis Clermont-Ferrand).
La route départementale 229 relie Lezoux à Champeix et traverse le bourg d'est en ouest en franchissant la rivière Allier.
La route départementale 797, historiquement la route nationale 9, traverse le bourg du sud au nord, son extrémité sud-est est située au niveau de la sortie 8 de l'autoroute. Elle possède deux antennes :
la RD 797B, en direction de Champeix et Neschers (à la suite de la mise en sens unique d'une rue de la RD 229) ;
la RD 797D depuis la RD 229 (Vic-le-Comte), vers l'autoroute (Montpellier – Aurillac – Le Puy-en-Velay – Issoire) et Sauvagnat-Sainte-Marthe.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 626 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Au , Coudes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Coudes[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (21,1 %), forêts (20,2 %), zones urbanisées (9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), prairies (2,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Selon Dauzat le nom de Coudes provient du gauloisCosate, désignation topographique, le village étant à l'embouchure de la Cosa (Couze).
Le nom est d'ailleurs présent dans le cartulaire de Sauxillanges au XIe siècle sous la forme Cosde (ancien auvergnat)[19] qui donnera le nom français Coudes.
Histoire
Pendant la période gallo-romaine, le village était traversé par une voie romaine, aujourd'hui devenu le chemin du Cuel, dont la Fontaine du Cuel reste un vestige historique.
Le 14 mars 1590, pendant les guerres de Religion, Coudes fut incendiée par les armées qui marchaient contre la ville d'Issoire toute proche.
Jusqu'en 1889, les communes de Coudes et de Montpeyroux ne faisaient qu'une[20]. Encore aujourd'hui, ces deux communes ont le même code postal, et partagent la même école.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
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Aux élections législatives de 2012, le député-maire Jean-Paul Bacquet a été élu au premier tour dans la 4e circonscription avec 68,24 % des suffrages exprimés dans la commune. 72,46 % des électeurs ont voté[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2022, la commune comptait 1 241 habitants[Note 4], en évolution de +0,81 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Une foire à l'huile est célébrée chaque année le premier week-end de septembre afin de rendre hommage à la très célèbre « Huile de Coudes ».
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Deux ponts traversent la rivière Couze : le premier est un monument historique, avec une arche en voûte à berceau brisé. Il fut construit dès le Moyen Âge. Le second, un pont suspendu, fut construit en 1855, lors de l'ouverture de la ligne de chemin de fer de Clermont-Ferrand à Issoire. Il relie la gare (sur l'autre rive de l'Allier) au village. Ce pont avait été détruit en 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale[30].
Au nord du village (rue Saint-Genès) se trouve une ancienne église mérovingienne, malheureusement non classée et non restaurée. Dans les jardins alentour ont été exhumés plusieurs sarcophages, également mérovingiens[31],[32].
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
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↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Coudes comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Gabriel Fournier, « Coudes. Église Saint-Genès », dans Les premiers monuments chrétiens de la France, t. 2 : Sud-Ouest et Centre, Paris, Picard éditeur, , 327 p. (ISBN2-7084-0498-9), p. 69-70.
↑Louis Bréhier, « Cimetière d'époque mérovingienne et chapelle funéraire à Coudes (Puy-de-Dôme) », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 85, no 4, , p. 322-332 (lire en ligne).