Le canal de Marseille, principale source d'approvisionnement en eau potable de la ville de Marseille, traverse la commune en longeant le flanc de la barre de coteaux au nord du village. Son trajet sur la commune ne comporte pas moins de six souterrains, dont le souterrain de la Baume (environ 400 m de long) et un partagé avec la commune voisine Lançon-Provence[1]
Le canal de Marseille sur Coudoux, vers l'ouest
Entrée d'un tunnel, vue vers l'ouest depuis la route des Quatre-Termes (vallon du Berratin).
Le canal de Marseille sur Coudoux, vers l'est
Le canal de Marseille. près de la station d'épuration au nord du village, vue vers l'est.
Le long de la D 67E, dans la vallée du Berratin. Vue vers le sud-est.
Géologie
Le quadrant sud-est de la commune recouvre un gisement de lignite partagé avec la commune voisine Ventabren, et prolongé vers le sud-ouest par un gisement partagé entre La Fare, Velaux et Berre-l’Étang[2]. Ces poches de lignite sont dans la partie nord-ouest du bassin lignifère de Provence[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 589 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 1,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salon-de-Provence », sur la commune de Salon-de-Provence à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 594,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 43,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , Coudoux est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Coudoux, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (49,4 %), zones agricoles hétérogènes (31,1 %), zones urbanisées (9,5 %), forêts (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), cultures permanentes (2,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Le centre du bourg est traversé dans le sens est-ouest par la D 19. La D 67E ou route de Lambesc part vers le nord, et la D 20 part vers le sud et vers l'étang de Berre[1].
Les autoroutes les plus proches sont l'autoroute A7 (Paris-Lyon-Marseille) et l'autoroute A8 (« la Provençale ») venant de Nice (195 km à l'est). L'échangeur dit « La croix de Coudoux » entre ces deux autoroutes est en partie sur la commune, côté sud[1].
Codols 1224, de l'ancien provençal codol: caillou[18]. Voir également Codalet et Codolet ayant la même origine.
Histoire
Faits historiques
Coudoux était à l'origine constitué de deux hameaux, Petit Coudoux et Grand Coudoux, depuis le XVIe siècle. Ils étaient rattachés à la commune voisine de Ventabren jusqu'en 1950 quand les hameaux sont devenus une commune à part entière[13].
L'exploitation du lignite à la concession de Coudoux a commencé en octobre 1833 et a cessé en 1924 (activité reconnue cessée en 1934) ; durant ces 91 ans, plus de 100 000 tonnes de minerai ont été extraites. Une tentative de reprise, infructueuse, a lieu de 1942 à 1948. Les travaux de mise en sécurité de la mine durent de 2000 à 2003[19]. Les galeries de la zone exploitée sont complètement ennoyées depuis au moins 2008[20].
Le blason, ou écu de Coudoux :
D'or portant en chef le mot Coudoux de sable, en pointe de l'écu une grappe de raisins d'argent adossée de deux palmes d'olivier de sinople, une fleur de lys d'or, au centre, une comète à 16 rais d'or.
Les armoiries de la reine Jeanne (armoiries de la maison d'Anjou) sont d'azur à une fleur de lys d'or, surmontée d'un lambel de gueules (rouge), signe distinctif de la branche cadette de la Maison Capétienne. Le soleil à 16 rais ou comète dite de Melchior, le mage de Compostelle. L'or désigne ici un passé antique de la commune, remontant au déluge de boues de la dernière glaciation de Würm (les pierres roulées de la fonte des glaces). Le mot provençal « codoux » signifie « la pierre ronde », les fameuses pierres à miel de Saint-Bernard, mystère remontant à la mythologie liguro-ibère et étrusque de cette région. La grappe de raisin désigne la vigne sacrée du Jacchus/Bacchus, la vigne de Noé. D'un point de vue plus moderne, elle désigne le célèbre cru de Coudoux. Les deux palmes d'olivier rappellent qu'en ce lieu se trouve un des plus anciens moulin à huile de la région, qui fournit une huile fort réputée, d'appellation d'origine contrôlée.
Coudoux possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1954. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2021, la commune comptait 3 726 habitants[Note 3], en évolution de +2,62 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Delta Club (12 terrains et 1 terrain de compétition), plus en activité à ce jour
Terrain de BMX
Parcours de santé
Piste cyclable
Parcs et espaces extérieurs
Parc de jeu Maubequi
Parc de jeu rue Vauvenargues
Parc de jeu rue St Michel
Parc de jeu de la colline (aux Collets Nord)
Boulodrome rue des métiers
Boulodrome St Michel (chemin du pouchon)
Aire de jeu provençal : nombreux boulodromes abrités de platanes et bâtiment du club de pétanque (accessible par la piste cyclable)
Jardin partagés
Jeunesse
Espace Cotella
Espace Jeune "Le Spot"
Salles communales et gymnases
Club des seniors
Maison des associations
Maison de la Jeunesse et de la Culture, MJC LOU REGAIN
Salle des fêtes
Salle Jean Mermoz
Salle Jean Ventre
Gymnase Patrice Centaro
Économie
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Culture et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Michel de Coudoux est un bâtiment du XVIIIe siècle. Un cadran solaire se trouve en façade et son porche est paré d'ornements.
Bastide du XVIIIe siècle.
Moulin à huile
Une curiosité, ce moulin perpétue la fabrication à l'ancienne sur des presses datant de 1902, avec broyage à la pierre (granit) et pressage au scourtin[N 1]. Ce procédé donne une huile AOP "Olive Maturée", au goût de sous-bois et d'olive noire confite. Un moment à ne pas manquer : la visite du moulin, toute l'année, avec le temps fort du pressage en novembre et décembre.
Oratoires et croix
L’oratoire St Antoine, datant du XVIIe siècle, marquant l’entrée du vieux village et rénové à deux reprises
Le "Souvenir du jubilé", datant de 1851, situé sur le fronton de l'église.
Le Calvaire du chemin de la Croix, daté de 1777.
La croix à l’entrée de l’avenue Alphonse Daudet, érigée en 1872.
Le christ doré, à l’entrée Est du village, fut inauguré lors de la mission de 1911.
L’oratoire du Jarry, sûrement très ancien, situé dans le quartier du même nom.
L’oratoire du Malvallat, qui fut construit par François Bosio à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, car revenu vivant de déportation.
Le monument aux Morts, place de l’église
Le château de Garidel, dont on peut apercevoir la tour de ses environs mais aussi de la colline, est une propriété privée encore aujourd’hui. C’est un très beau bâtiment, pourvu d’un parc, que l’on peut admirer lors des estivales qui y prennent place.
Le domaine de la Vautubière :
La maison romaine de la Vautubière.
La bâtisse de la Vautubière, très ancienne et imposant.
Et la tour de la Vautubière
Le pigeonnier dit "Pelico", datant du XVIIIe siècle et rénové récemment, qui se trouve sur la place de l’église.
Les fontaines:
La fontaine de la place de l’église, aujourd’hui plus en fonctionnement.
La fontaine de la mairie.
La fontaine “tête de lion” sur la place de Baone, à l’entrée du Petit Coudoux, datée de 1999.
La fontaine de la campagne Cezanne, datée de 1999.
De nombreux puis, sûrement très anciens pour certains (puis du 14 juillet, puis du pigeonnier, puis de la Bastide Neuve, puis des Clastriers, puis du Petit Coudoux, puis du Pouchon, etc...)
Autres bâtiments remarquables :
La bastide d’Astres dans les hauteurs du village
L’ancien relai de Poste
Ancienne bastide du Moulin du pont, aujourd’hui “l’eau vive”.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ abc et d« Coudoux, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".