La Coupe du monde de ski acrobatique 1989-1990 est la onzième édition de la Coupe du monde de ski acrobatique organisée par la Fédération internationale de ski. Elle inclut quatre épreuves : les bosses, le saut acrobatique, le ballet et le combiné, une combinaison des trois autres.
La suisse Conny Kissling conserve son titre, le huitième consécutif, alors que le français Éric Laboureix le reconquiert et porte son total à quatre.
Déroulement de la compétition
La saison est composée de neuf étapes, quatre en Amérique du Nord, trois en Europe et deux en Asie, et se déroule du au [1]. Le nombre de pays visités est faible, seulement quatre, puisque les trois épreuves européennes ont lieu en France et les deux asiatiques au Japon. Pour chacune d'entre elles, pour les femmes comme pour les hommes, il y a trois épreuves et quatre podiums : le saut acrobatique, le ski de bosses, le ballet (ou acroski) et le combiné qui est la combinaison des résultats des trois autres. Les épreuves inaugurales de ski de bosses de Tignes sont reportées à La Plagne la semaine suivante[1].
Septuple tenante du titre, la suisse Conny Kissling conserve une nouvelle fois son titre[2]. Chez les hommes le français Éric Laboureix remporte son quatrième titre après ceux de 1986, 1987 et 1988 et devient ainsi le recordman masculin du nombre de titres de championnat du monde (mais néanmoins loin derrière les huit titres de Kissling pour les femmes).
Mont Gabriel
Mont Gabriel
Lake Placid
Lake Placid
Calgary
Calgary
Breckenridge
Breckenridge
Sites des compétitions de ski acrobatique en Amérique du Nord
Tignes
Tignes
La Plagne
La Plagne
La Clusaz
La Clusaz
Sites des compétitions de ski acrobatique dans les Alpes
Inawashiro
Inawashiro
Iizuna
Iizuna
Sites des compétitions de ski acrobatique au Japon
Chez les femmes l'allemande Sonja Reichart(de) écrase la concurrence avec cinq victoires et deux seconde places, et remporte son deuxième titre après celui de 1986, 1987. Chez les hommes les débats sont plus équilibrés et c'est finalement le français Jean-Marc Bacquin qui l'emporte pour la première fois.
Chez les femmes, en l'absence de Jan Bucher blessée[2], la suisse Conny Kissling survole les débats avec neuf podium en neuf épreuves dont sept victoires, et remporte son premier titre dans la spécialité. Chez les hommes la compétition est plus équilibrée et c'est finalement l'italien Roberto Franco(en) qui l'emporte pour la première fois.
Chez les hommes le français Edgar Grospiron prend le pouvoir sur la discipline en remportant cinq des neuf courses et décroche son premier titre dans la discipline. Chez les femmes l'américaine Donna Weinbrecht domine la discipline sans partage : Après une troisième place lors de la première courses, elle remporte les huit suivantes. Comme Grospiron elle décroche alors le premier de ses nombreux titres en ski de bosses.
Chez les femmes la suisse Conny Kissling confirme sa suprématie en remportant son septième titre consécutif de manière éclatante : huit victoires en neuf épreuves. Chez les hommes le français Éric Laboureix retrouve son titre, le troisième en combiné, grâce à sept victoires et une seconde place. Son compatriote Olivier Allamand le seconde avec deux victoires et cinq secondes places.