Crapaudine (mécanique)Une crapaudine est une pièce de métal constituée par un palier de butée destiné à recevoir l'extrémité du pivot d'un arbre vertical et un palier de guidage destiné à absorber les efforts radiaux.
Les différentes crapaudines sont constituées de divers éléments en fonction de leur montage: une chape qui forme l'enveloppe, un coussinet, un grain, un contre-grain, un collet, une butée à bille. Différents typesLes crapaudines peuvent être disposées :
ApplicationsLa crapaudine est présente, depuis la plus haute antiquité, comme palier d’articulation des portes ou des grilles. Son emploi est plutôt indiqué pour les lourdes portes des forteresses, qui ne pourraient être soutenues par un simple gond fiché dans le mur. On trouve des traces de scellement de crapaudines dans certaines entrées de riches maisons romaines comme à Pompéi. Léonard de Vinci a également étudié le problème en dessinant une crapaudine munie d’une butée à bille à la fin du XVe siècle. Aujourd’hui, les crapaudines sont toujours utilisées, dans l’architecture traditionnelle, pour l’articulation des portillons et portiques de propriétés. Dans la mécanique, elle trouve un usage pour l’articulation des potences ou des chèvres verticales de levage de charges. Dans les groupes turbo-alternateurs des usines hydro-électriques sous basse chute (hélice ou kaplan), on parle de « pivoterie » pour désigner l'ensemble des éléments qui supportent et permettent la rotation de l'ensemble rotor d'alternateur-arbre-roue de la turbine. En génie civil, la crapaudine est employée pour assurer une légère liberté de mouvement à des ouvrages d’art ; telle que pour les pylônes de soutènement qui sont posés sur des crapaudines en fonte qui permettent leur pivotement dans le sens du pont suspendu (pont suspendu d'Assat, dans les Pyrénées-Atlantiques). Bibliographie
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