Haïti est divisée en dix départements. Chacun d'entre eux est sous-divisé en communes. Leurs existences tirent leur origine des trois « provinces » de la colonie de Saint-Domingue, soit : le Nord, le Sud et l'Ouest. Sous Toussaint Louverture, les provinces deviennent départements, qui ont eux-mêmes été redécoupés au fil des ans.
Aujourd'hui, ces départements sont subdivisés en 42 arrondissements, 146 communes et 575 sections communales. On compte également des villes et des quartiers, éléments repris par l'administration même si ces deux termes n'ont pas une véritable existence juridique. Généralement, le chef-lieu de chaque commune se trouve dans l'une de ses sections communales ou à la frontière de deux ou plusieurs sections communales.
Déconcentration
L'État haïtien est représenté dans chacun d'eux par un Délégué départemental qui supervise les différentes directions départementales des ministères.
Décentralisation
Le statut du département est régie par le Titre V – section D de la Constitution d'Haïti de 1987 (article 78 de la constitution)[1].
Le département dispose :
d'une assemblée départementale comme organe délibératif, formé d'un représentant de chaque assemblée municipale ;
d'un conseil départemental comme organe exécutif, constitué de trois membres élus pour quatre ans par l'assemblée départementale.
À la tête du conseil départemental se trouve un président.
L'État est représenté dans chaque département par un « Délégué » secondé dans chaque arrondissement par un « Vice-délégué » (article 85 de la constitution)[1].