En juillet 2019, à l'occasion de la remise en jeu des postes au sein de la majorité, Didier Paris se porte candidat à la présidence de la commission des Lois[8].
Depuis 2019, il est porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée[9].
Il est rapporteur de la commission d'enquête sur « les obstacles à l'indépendance du pouvoir judiciaire », créée en janvier 2020[10]. Le rapport issu de ses travaux est adopté à l’unanimité en septembre 2020[11]. En tant que rapporteur, Didier Paris retient dans ses conclusions 41 mesures visant à améliorer le fonctionnement de la justice au travers de trois grands principes : le renforcement des garanties de l’indépendance de la justice, la mise à disposition pour l’autorité judiciaire de moyens adaptés pour son fonctionnement, et l’approfondissement de la transparence de la justice[11]. Le président de la commission Ugo Bernalicis (La France insoumise) suggère quant à lui 63 mesures[12]. Selon La Chaîne parlementaire, alors qu'Ugo Bernalicis « aurait souhaité mettre fin aux remontées d'informations judiciaires à destination du pouvoir exécutif dans les dossiers individuels (à l’exception de celles qui appellent une intervention directe de l'Exécutif, comme dans le cas de catastrophes ou d’attaques terroristes) », « Didier Paris s'est prononcé pour un renforcement du cadre légal de ces remontées d’informations »[11].
En 2020, il est rapporteur du projet de loi prolongeant les mesures de la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme de 2017 ; à son initiative, le terme des mesures est ramené du 31 décembre 2021 au 31 juillet 2021 afin de permettre au Parlement de se saisir plus tôt d’un réexamen complet[13],[14]. En tant que rapporteur, il émet un avis défavorable au texte déposé par le Groupe La France Insoumise, visant à charger le gouvernement de remettre dans les trois mois après promulgation de la loi, un rapport « faisant le bilan des dommages et des réparations induits par le recours inapproprié ou excessif aux mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence depuis le 14 novembre 2015 » : Didier Paris rétorque que « c’est au Parlement de mener ses propres modalités de contrôle », et non au gouvernement[15].
En 2020 également, il est rapporteur du projet de loi « relatif à la prorogation des chapitres VI à X du titre II du livre II et de l’article L. 851-3 du code de la sécurité intérieure », qui vient, selon Next INpact, « proroger d’une année le terme de l’expérimentation des boîtes noires introduites avec la loi Renseignement de 2015 »[16].
En juin 2022, il est réélu député avec trois mille voix d'avance, face à René Lioret (RN), en réunissant 54,24 % des suffrages[18].
Coprésident de l’Association nationale des élus de la vigne et du vin (ANEV), qui défend les intérêts de la filière, la Haute-Autorité pour la transparence de la vie politique a fait observer qu'il n’avait pas déclaré ces fonctions bénévoles s'apparentant à des activités de lobbying[19].