En 1956, il expose pour la première fois au Salon des Surindépendants, à Paris. Il collabore régulièrement au Salon des réalités nouvelles à partir de 1957. Le ministère des Affaires culturelles de France a d’ailleurs fait l’acquisition de la toile exposée à l’édition 1974 de ce salon – Impulsions[2] – pour le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. Grigoresco participe à des expositions de groupe à Munich (1960) et au Luxembourg (1972). Son œuvre a fait l’objet d’expositions personnelles à Paris, à la Galerie du Haut-Pavé (1957), à Nantes (1975, 1982, 1986) et à Montréal (1989).
Sous l’influence d’André Lhote, son œuvre est d’abord marquée par le cubisme avant d’aboutir à l’abstraction lyrique[3]. Ses tableaux témoignent de deux périodes principales : dans la première, plus sombre, l’artiste fuit les galeries et la commercialisation de son œuvre. Le décès de son épouse marque cependant un moment de rupture : Grigoresco délaisse alors la création artistique pendant quelques années et détruit une partie de son répertoire. À partir du début des années 1970, l’artiste reprend le pinceau. Le mouvement circulaire ascendant caractérise toujours ses tableaux, mais la synthèse picturale est davantage marquée par la lumière[4].
Notes et références
↑Edwin Constantin Fianu, « Dinu Grigoresco à Montréal », Magazin’Art, 2e année, no 1 (automne 1989), p. 46.
↑« Impulsion », sur culture.gouv.fr, Catalogue interministériel des Dépôts d'Œuvres d'Art de l'Etat (consulté le )
↑Ionel Jianou, « Grigoresco, Dinu-Alexandre », dans Jianou, Ionel (dir.), Les artistes roumains en Occident, Los Angeles, American Romanian Academy of Arts and Sciences, 1986, p. 81.