Djignabo BadjiDjignabo Badji (ou Djignabo Basséne), également surnommé « Bigolo », est une grande figure de la résistance casamançaise à la colonisation française du royaume du Mof-Avví. PatronymeSon nom comporte plusieurs autres variantes et graphies, telles que Jinoeb Baaji, dit Jiñaabo[1], ou Djignabo Bassène, en réalité Djigabéü[2]. Son surnom Bigolo signifie « éléphant ». BiographieLe , alors que Djignabo Badji, chef charismatique et responsable des fétiches (bëkin) à Séléki, affronte les troupes françaises conduites par le lieutenant Lauqué, il est tué et entre alors dans la légende[3]. Les circonstances exactes de sa mort restent cependant controversées. PostéritéLe lycée de Ziguinchor porte son nom depuis 1964. Bigolo est le nom d'une pièce de théâtre écrite par de jeunes Diolas et représentée en langue vernaculaire à l'École normale William-Ponty de Sébikotane en 1940[4]. Elle fut mise en scène et interprétée par le futur professeur Assane Seck. Le cinéaste d'origine casamançaise, Ousmane Sembène, a baptisé Bigolo le chef des Diolas qui résiste au colonisateur dans son long métrage Emitaï (1971). Notes et références
Voir aussiArticles connexesBibliographie
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