Elle est considérée comme l'actrice la plus représentative et la plus renommée au niveau international du cinéma mexicain.
Biographie
Dolores del Río a tenu le premier rôle de films de Hollywood pendant le cinéma muet et elle fut une actrice très populaire au Mexique.
Elle était la cousine de l'acteur Ramón Novarro. Sa riche famille a perdu tous ses biens pendant la révolution mexicaine. Un désir de reconstituer son style de vie confortable l'a conduite à suivre une carrière en tant qu'actrice. En 1921, elle épouse Jaime Martinez del Río, le couple émigre aux États-Unis. Le mariage a fini par un divorce mais Dolores del Río a conservé son nom d'épouse pour poursuivre une carrière en tant qu'actrice.
Les fastes du muet
Elle est admirée en tant qu'une des plus belles femmes de l'écran, et sa carrière s'est épanouie jusqu'à la fin de l'époque du muet : découverte par Edwin Carewe (comme Oliver Hardy) qui veut la lancer comme un Rudolph Valentino au féminin, un sex symbol latin, c'est cependant Raoul Walsh qui lui donne son statut de star avec Au service de la gloire ; ce dernier la dirige ensuite dans deux films historiques, une adaptation de Mérimée et l'autre sur la révolution russe. Carewe n'est pas en reste avec Résurrection d'après Tolstoi et le mélodrame antiraciste Ramona, remake de D. W. Griffith et premier film sonorisé de la United Artists, qui remporte un triomphe. Del Rio remplace aussi l'actrice française Renée Adorée dans une production MGM, La Piste de 98, dirigée par Clarence Brown d'après le livre de Robert W. Service (d'habitude associé à Greta Garbo, autre nouvelle venue étrangère qui affole Hollywood).
Elle revient au Mexique dès 1942 et commence à tourner en espagnol, ce qui lui apporte un grand succès au Mexique et en Amérique centrale au cours des vingt années suivantes. Elle fait sa dernière apparition à l'écran au côté d'Anthony Quinn et Katy Jurado dans The Children of Sanchez.