« Quand j'ai été reçue à l'IDHEC à la fin des années 60, je crois qu'il n'y avait jamais eu de femme en section image. Cette année-là, nous avons eu une chance phénoménale : tous les garçons s'étaient présentés en section réalisation. Sinon, nous ne serions jamais passées. Du coup, nous nous sommes retrouvées à trois filles et un seul garçon en section image...
Le plus pénible, c'est qu'il fallait repartir à zéro à chaque étape. Quand vous aviez réussi à convaincre qu'une femme pouvait être second assistant, tout le monde doutait quand vous deviez passer premier assistant, et ainsi de suite. Heureusement, j'ai eu la chance d'avoir le parrainage de gens formidables comme Henri Alekan, Ricardo Aronovitch et Nestor Almendros » [1]