En 1975, Sorrente fonde la revue Avalanche avec Michel Orcel et d'autres collaborateurs. Ses premiers poèmes sont publiés dans la revue Sud, fondée par Jean Malrieu. C'est après une visite à Sorrente, dans la baie de Naples en Campanie, qu'il choisit la ville comme son nom de plume. Il contribue à la revue Sud de 1986 à 1997.
En 1982, les éditions Cheyne publient son manuscrit La lampe allumée sur Patmos, marquant le début d'une collaboration de vingt ans avec cet éditeur.
Depuis 2005, Sorrente participe au comité de rédaction de la Revue des Archers, créée à l'initiative de Richard Martin, directeur du Théâtre Toursky.
Activités musicales
Au milieu des années 2010, Dominique Sorrente élargit son champ d'expression artistique en se lançant comme auteur-compositeur-interprète. Depuis 2013, il propose deux spectacles-lectures avec la slameuse Marie Ginet. En 2015, il fonde le trio « les Ivres vivants » avec le poète et compositeurLionel Mazari et la chanteuse Audrey Gambassi. Le répertoire des Ivres vivants est composé de chansons-poèmes pour adultes et pour la jeunesse[2].
Sorrente se produit également en solo ou dans d'autres configurations musicales. Il a notamment enregistré l'album Les jours mimosas en 2018. Sorrente participe régulièrement à des festivals de poésie et de chanson, où il propose des lectures musicales de ses œuvres[3].
Le Scriptorium
En 1999, Sorrente fonde le groupe du Scriptorium au vallon des Auffes à Marseille. Conçu comme un "sémaphore de poésie", ce groupe, qui se réunit aujourd'hui sur la colline du bois sacré, au pied de Notre-Dame de la Garde, se veut un laboratoire d'initiativespoétiques. Il organise des "Intervalles", événements éphémères réunissant poètes, artistes et lecteurs, sous diverses formes. Un livre collectif, Portrait de groupe en poésie, relate cette aventure des « poètes de la coïncidence »[4].
Vie privée
Dominique Sorrente a partagé durant trente ans la vie de Patricia Le Roux, pédiatre et auteure de plusieurs livres sur l'homéopathie, décédée dans un accident sur la voie publique à Paris en octobre 2011. Ils ont eu quatre enfants ensemble.
Déborah Heissler (préf. Dominique Sorrente), Comme un morceau de nuit, découpé dans son étoffe, Cheyne,
Il a également participé à plusieurs revues, dont Nunc, Siècle 21, Fusées, Europe, Phoenix, Voix d'Encre, Osiris (États-Unis), Journal des poètes (Belgique), Estuaires (Québec), Exit (Québec), ainsi qu'à des anthologies et livres collectifs en France (éd. Sillages, Nouvel Athanor, le Cherche midi, Henry, Bruno Doucey), à l’étranger et en ligne (Publie.net, Terres de femmes, Recours au poème, Poezibao).
Réalisations audiovisuelles
Entr'acte 1 : lettre à une habitante en chemin (ill. Colette Papilleau), , pictodrame (DVD)
Laurence Verrey, « Dominique Sorrente et la revue Sud : sur les traces d'utopie », Laboratoire Babel « La revue Sud (1970-1996) et la création poétique contemporaine » « Var & Poésie 04. », (lire en ligne)
Marilène Vigroux (préf. Alain Chareyre-Méjan), Le poème comme geste troubadour, une sagesse nomade : promenade avec Dominique Sorrente : c'est bien ici la terre,
Olivier Boura, « Dominique Sorrente : écrire la vie constellée », Revue Phoenix, no 33,