En Camargue est initialement publié en deux livraisons dans le quotidien Le Bien public les 24 juin et 8 juillet 1873 dans la série Les Contes du lundi[1],[2], avant d'être inséré dans le recueil Robert Helmont de Daudet en 1874[3], avec une dédicace à Timoléon Ambroy[4].
La nouvelle est divisée en cinq parties numérotées[5] :
Le Départ ;
La Cabane ;
À l'espère ! (À l'affût !) ;
Le Rouge et le Blanc ;
Le Vaccarès.
Résumé
Parti en Camargue à la chasse aux canards sauvages, l'auteur décrit en cinq tableaux le cérémonial de circonstance, la nature environnante, la vie quotidienne des gardes-chasse[3], ainsi que le ballet d'une manade (manado) aux abords de l'étang de Vaccarès :
« [...] Nos bergers provençaux appellent cette manœuvre : vira la bano au giscle — tourner la corne au vent. Et malheur aux troupeaux qui ne s’y conforment pas ! Aveuglée par la pluie, entraînée par l’ouragan, la manado en déroute tourne sur elle-même, s’effare, se disperse, et les bœufs éperdus, courant devant eux pour échapper à la tempête, se précipitent dans le Rhône, dans le Vaccarès ou dans la mer[5]. »