Né en 1957 ou 1958, il est originaire du Sud-Kivu. Tutsi, il a été président, par intérim, de l'association SHIKAMA, représentant les Banyamulenge. Il a également participé au dialogue intercongolais et rempli d'importantes fonctions dans sa province, le Sud-Kivu[1]. Il a en outre présidé le conseil d’administration de la Société sidérurgique de Maluku[2].
Carrière politique
Entre 2003 et 2006, il est député au Parlement de transition[2].
Au soir du , une vidéo où on le voit se masturber dans son bureau, visiblement face à une webcaméra, se répand sur les réseaux sociaux. Des internautes utilisent le hashtag#SebinezaMustGo pour exiger le départ du vice-ministre. Ils s'indignent en particulier de ce que la vidéo montre le ministre aux côtés du drapeau national, sous le portrait officiel du président. Le , la Radio-Télévision nationale congolaise annonce sa révocation pour avoir « gravement manqué aux devoirs déontologiques et éthiques auxquels sont soumis les membres du gouvernement »[5].
Interrogé au sujet de ce scandale sexuel après son limogeage, Enoch Sebineza affirme que la vidéo est un montage à partir de photos. Il dénonce en outre un chantage financier[6].