L'environnement en Suède est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Suède. En 2014, le 'Global Green Economy Index' classe la Suède premier pays le plus écologique au monde.
La Suède est constituée en majorité de forêts de Conifères (53 %, pins, épicéas...), mais aussi de montagnes (17 %), de nombreux lacs et rivières (9 %) et de 8 % de terres cultivées. Le pays, étendu du nord au sud, et avec une façade littorale importante, présente une diversité de climats.
La diversité climatique est favorable à la présence d'une faune allant de l'ours et du loup dans le nord au chevreuil et au sanglier dans le sud. Les populations d'ours, lynx, sanglier sont en progression. On dénombre de 300 000 à 400 000 élans. Renards et lièvres sont également abondants. Beaucoup d'espèces d'oiseaux sont des migrateurs qui habitent le pays en été. La faune aquatique est également très diverse.
Dans les années 1970, les phoques avaient en grande partie disparu du fait de la surpêche et de la pollution. Leur pêche est alors presque complétement interdite, permettant d'augmenter la population de ces animaux. En 2019, le Parlement suédois envisage de libéraliser à nouveau la pêche aux phoques[1].
En 1999, les exploitations en agriculture biologique sont bien plus répandues en Suède (12 % de l'ensemble des exploitations) qu'ailleurs dans l'Union européenne[3].
L’hiver, 97 % des tomates sont importées, principalement des Pays-Bas, mais aussi d’Espagne ou du Maroc. En 2022, l'augmentation des prix de l'électricité, des graines, plants et fertilisants conduit le seul producteur de tomate national à arrêter la production de tomates en hiver (qui représentait 3 % des tomates consommées au niveau national)[4].
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L'entreprise suédoise Ikea fournit du mobilier et des objets de décoration a une grande partie de la planète, avec une implantation internationale. C'est la troisième plus grosse consommatrice de bois au monde.
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Transports
La Suède a mis en place des transports n'utilisant aucune électricité, ces transports sont qualifiés de transports doux. Par exemple, à Stockholm, plus d’un tiers des bus roulent au biogaz produit grâce aux déjections humaines[5].
Pression sur les ressources
Ressource en eau
La Suède possède de grandes réserves d'eau potable.
La production électrique est presque entièrement dé-carbonée : elle se répartit en 2013 entre l'énergie hydraulique à 40,7 %, l'énergie nucléaire à 42,6 %, l'énergie éolienne à 6,6 %, la biomasse à 7,6 % et les combustibles fossiles à 2,5 % et ceci depuis 2009. .
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Pression sur les ressources non renouvelables
La Suède a diminué sa consommation de pétrole de 57 % en 42 ans : 13,4 Mm3 de produits pétroliers consommés en 2012 contre 31,3 Mm3 en 1970[6]. Elle n'a pas de production propre de pétrole.
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Pollutions
Les émissions de gaz à effet de serre (GES)
La pollution de l'air
La pollution de l'eau
La gestion des déchets
Le taux de déchets générés par les Suédois est de 1 %. Les 99 % restant sont soit recyclés, soit valorisés en énergie, soit incinérés[7].
La Suède est un des pays d'Europe en surcapacité en termes d'incinération des déchets[8]. Depuis 2012, elle importe des déchets aux pays voisins, à la suite d'une augmentation des déchets recyclés. Elle a ainsi importé 1,3 million de tonnes de déchets en 2015[9].
En 2016, les centrales alimentées par les ordures (alternative aux énergies fossiles) fournissent assez d’électricité pour 250 000 foyers, et de chauffage pour 810 000 foyers[9].
En 2018, le pays fait face à une vague d'incendies et de sècheresses inédite. Le pays est contraint d'abattre des élevages et de transformer du bétail en biocarburant, faute de foin ; et près de 25 000 ha étaient déjà partis en fumée courant juillet[10].
L'Europe du Nord connait alors une canicule avec des feux de forêt sans précédent. 18 761 ha ont brulé en Suède en 2018, contre 454 ha en moyenne de 2008 à 2017[11].
Växjö a porté un plan climat très abouti[12]. En 1980, elle fut la première ville suédoise à utiliser la biomasse pour produire du chauffage urbain[14].
Évaluation environnementale globale
En 2014, le 'Global Green Economy Index' classe la Suède premier pays le plus écologique au monde[15],[16].
En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que la Suède est un des 57 pays (sur 181) préservant ses ressources (réserve en biocapacité positive), notamment grâce à sa capacité forestière qui compense largement son empreinte carbone. La biocapacité s'élève à environ 10,5 gha (hectare global par habitant), l'empreinte écologique à 6,5 gha. Seule l'empreinte agricole est légèrement supérieure à la capacité agricole[17].
La Suède est frappée en 2018 par des épisodes de canicules et de sécheresses parmi les pires de son histoire. L'été est ainsi le plus chaud jamais observé depuis le début des enregistrements en 1756. En conséquence, les récoltes agricoles ont lourdement chuté et le pays, jusqu'alors exportateur de céréales, va devoir en importer[18].
Le jour du dépassement (date de l’année, calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) du pays[Note 1] est le 3 avril[19]. La Suède est le 5e pays dans ce calendrier, donc l'un des pays dont la consommation dépasse le plus les capacités de la planète.
↑Le jour du dépassement calculé par pays est le jour où le dépassement mondial se produirait si toute la population mondiale consommait comme la population du pays en question.
Références
↑Anne-Françoise Hivert, « La Suède envisage de rétablir la chasse aux phoques », Le Monde,
↑Olivier Truc, « Incendies, chaleur, sécheresse… la Suède suffoque », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jérémie Baruch et Pierre Breteau, « Feux de forêt et canicule : comment l’Europe du Nord a rattrapé celle du Sud », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bCyria Emelianoff et Ruth Stegassy, Les pionniers de la ville durable : Récits d'auteurs, portraits de villes en Europe, Autrement, coll. « Villes en mouvement », , 294 p., p.11.
↑« Sécheresse et chaleur : les incendies repartent en Scandinavie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Ritimo, L'efficacité énergétique à travers le monde : Sur le chemin de la transition, Meudon, (lire en ligne).
↑Nicolas Enault, « CARTES. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », francetvinfo.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑« En proie à la sécheresse, la Suède connaît ses pires récoltes depuis cinquante ans », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Frédéric Mouchon, « Jour du dépassement : quelles solutions pour la planète ? », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).