La commune est située en périphérie de Valenciennes à 5 km au sud. Le village est bordé par la Rhonelle, rivière qui se jette dans l'Escaut à Valenciennes.
Famars est à 122 km de la mer du Nord (Dunkerque) par autoroute et à 140 km du point montagneux le plus proche (Ardennes). Valenciennes est entre Bruxelles (à 107 km) et Amiens (à 126 km), à 56 km de Lille-Lesquin (au nord-ouest). Elle est également à proximité de plusieurs autres capitales européennes : Paris à 210 km, Londres à 330 km, et Amsterdam à 311 km. (Distances par la route)
La commune est desservie par les autoroutes A23 et A2 : elle est ainsi intégrée à un réseau routier très dense. Différentes départementales l'irriguent.
Communes limitrophes
Les limites communales de Famars et celles de ses communes adjacentes.
Valenciennes est à la limite entre les sols du Crétacé supérieur (Artois / Hainaut) et ceux de l'Éocène inférieur. Elle se situe à proximité d'une faille est-ouest. Plusieurs fosses ont permis l'exploitation du charbon sur le territoire et dans la région. Les filons de houille se trouvaient dans des roches de type grès ou schistes, sous les roches calcaires. Les argiles se situent en superficie.
La topographie est douce, le territoire est organisé autour de la vallée de l'Escaut. L'altitude varie de 17 mètres en aval du fleuve à 56 m à l'ouest.
La Rhonelle, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Locquignol et se jette dans le Vieil Escaut à Valenciennes, après avoir traversé douze communes[2].
La traversée de la Rhonelle par Famars.
Réseau hydrographique de Famars.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 756 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Transports en commun
Famars est desservie par le tramway de Valenciennes (Lignes T1 et T2). Deux stations sont implantées sur le territoire de la commune, dont le terminus des lignes T1 et T2, Université. La station Université est également desservie par les lignes 103, 104, Illigo 1 et Luciole du réseau de bus Transvilles, ainsi que par les lignes 803, 803E, 823 et 971 des réseaux interurbains Arc-en-Ciel 3 et Arc-en-Ciel 4.
Urbanisme
Typologie
Au , Famars est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (63,5 %), zones urbanisées (17,8 %), prairies (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Logements
Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Famars et dans l'ensemble de la région Nord-Pas-de-Calais en 2011, au travers de quelques indicateurs[Insee 1],[Insee 2] :
indicateurs de logement - Famars, 2011
Famars
Nord-Pas-de-Calais
Variation
Part des résidences principales (en %)
94.4
90.7
+ 8,8 %
Part des logements vacants (en %)
5.2
6.2
- 16.1 %
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
47.7
56.2
- 15.1 %
À cela vient s'ajouter une nouvelle résidence qui vient de s'achever et comporte de nouvelles maisons.
Toponymie
Attestée sous la forme Fanomantis en 400 et 410, Fanomartis puis Fanmartense en 775 et Fanmars en 1082[16]. Ce nom serait à rapprocher d'un temple dédié au dieu Mars car il serait formé sur le latin fanum, qui signifie « temple », et sur Martis, relatif au dieu Mars[16].
L'origine du nom donné aux habitants de Famars n'est toujours pas déterminée. Diverses hypothèses sont avancées.
La première émane du Cercle historique archéologique sarrasin[18] : « Le culte païen était encore vivace au XIIe siècle et, après St Waast et St Géry, St Druon (dit Druon de Sebourg 1118-1186) voulut faire entrer les gens de Famars dans le giron de l'église catholique (vers 1170). Il rencontra une telle résistance qu'il dit de ces récalcitrants qu'ils étaient de véritables sarrasins (pour infidèles) : ce serait donc depuis cette époque que les gens de Famars se nommeraient des Sarrasins. »
La deuxième de Bernard Coussée[19] : « Pour les populations de la région tous les envahisseurs venus piller les contrées du nord étaient des Sarrasins, même si ceux-ci étaient des Normands venus des pays scandinaves. Dans les récits épiques du Moyen Âge, le Sarrasin est synonyme de païen, terme qui regroupe les Romains aussi bien que les autres envahisseurs. Le Sarrasin est quelqu'un qui a envahi, un jour, notre région et s'y est fixé. »
Pour établir un lien entre le fait que la région ait été envahie par des barbares ou des Romains et le nom de Sarrasin donné aux habitants de Famars, une explication peut se trouver du fait que les armées romaines étaient à une époque constituées principalement de Laeti, d'origine germanique ou même nervienne. Ces troupes auxiliaires (auxilia) étaient recrutées dans les pays conquis dont certains du bassin méditerranéen et d'Afrique. Ces soldats pouvaient acquérir la citoyenneté romaine après 25 ans de service et disposer de terres à entretenir. Il se pourrait donc, simple hypothèse, que des Sarrasins, Maures ou Barbares aient entretenu des terres à Famars et que le nom des habitants en découlerait.
La troisième, de M. Clotuche, date du [20] : ses recherches l'ont amené à découvrir qu'avant le XVIIIe siècle les habitants de Famars portaient le nom de Sarrasins. Le surnom de Sarrasin viendrait du fait qu'un curé de l'époque s'était étonné que les habitants de Famars payaient leur denier du culte et leur offrande à la messe dominicale avec des pièces qui n'étaient pas à l'effigie du roi.
En fait, les Sarrasins s'acquittaient de leurs obligations avec des pièces à l'effigie d'empereurs romains qu'ils trouvaient à foison lors des labours et même dans les jardins.
Le curé, ignorant l'histoire romaine, s'en était ouvert à son évêque en lui disant que les habitants utilisaient des pièces à l'effigie de Mahomet, qu'ils étaient donc des Sarrasins. De là viendrait le nom des habitants (le gentilé) de Famars.
Histoire
Les Annales Hannoniae de Jacobi de Guisia, texte latin du XIVe siècle, contiennent une histoire apocryphe de Famars[21], relayée jusqu'à nos jours par d'autres auteurs.
Cette cité appartenait à la Gaule belgique. Connue dans l'antiquité romaine sous le nom de Fanum Martis, elle est un important camp militaire fortifié, probablement en réponse aux grandes invasions « barbares » germaniques (des années 256 à 276) qui ont pour partie détruit l'ancienne capitale régionale gallo-romaineBavay (laquelle — pour ses fonctions administratives — s'est déplacée vers Cambrai, laissant à Famars le rôle de garder la vallée de l'Escaut contre les invasions venues du nord).
Des fouilles archéologiques ont mis au jour les restes d'un aqueduc, de thermes romains. Cet établissement public du IIe siècle, de construction rectangulaire, se développe alors sur une longueur de 70 m pour 40 m de large. Il se compose d'une piscine froide, d'une pièce tiède, de trois pièces chaudes et d'une cour de service contenant leurs dispositifs de chauffage. Une cour intérieure délimite en partie une palestre bordée d'un couloir et un frigidarium comportant une pièce froide et une piscine.
Famars est alors reliée à la voie romaine principale Bavay - Cambrai par une voie secondaire notée sur la table de Peutinger.
Le Cercle archéologique de Valenciennes, relayé ensuite par le service archéologique de cette ville, a été amené dès les années 1970 à effectuer de multiples investigations[22]. Les archéologues de l'Inrap ont eu l'occasion d'autres interventions, notamment aux abords de la Rhonelle, où ont été relevées d'autres traces de l'histoire de la commune. Avant eux, une société d'actionnaires constituée en 1823 pour effectuer des fouilles sur les thermes sur la commune a fait faillite[23].
Au début du XIXe siècle, étaient détenues en Préfecture deux pièces de monnaie ancienne trouvées sur la commune : un Trajan de l'époque romaine et une pièce en or datant des ducs de Bourgogne[24].
Vers l'an 150, un incendie général détruit la cité. Un pot du IIe siècle est découvert, contenant 134 pièces de bronze, ainsi qu'un squelette au fond d'une cave. Puis, vers 320, les habitants de Fanum Martis, aujourd'hui Famars, récupèrent les marbres, la craie et les pierres pour alimenter quatre fours à chaux destinés à faciliter la construction d'une forteresse qui sera leur castrum, dont un mur est encore visible. Des objets cultuels révélant des cultes dédiés à Mithra, Attis, Cybèle et Mercure sont retrouvés[25].
À cette époque, la cité possède des ateliers de potiers spécialisés dans les cruches en pâte claire.
Après la chute de l'Empire romain, Famars conserve une importance jusqu'à l'époque mérovingienne (on y frappe de la monnaie jusqu'au VIIe siècle)[26].
Elle possède ensuite un château, dont le parc se situe à l'emplacement des thermes ; son déclin progressif et mal expliqué s'observe ensuite (peut être en partie lié aux impacts des invasions et des épidémies de peste noire ?).
En 1340, au début de la guerre de Cent Ans, Famars et son château sont brûlés par les Français. Un nouveau château est construit en 1662 par la famille Le Hardy, seigneurs de Famars et d'Aulnoy. Ce château a été détruit par des obus pendant la guerre de 1914-1918. Le château actuel est construit dès 1918 sur le même emplacement que les châteaux qui l'ont précédé[27].
Des fouilles, entreprises en 1973 autour de l'église actuelle, ont mis au jour des fondations d'un temple gallo-romain et quatre églises successives[réf. nécessaire], dont la dernière, construite au XVIIe siècle, est détruite en 1918. De cette église, on a conservé un pilier, qui se trouve devant l'église actuelle, inaugurée en 1929.
L'université de Valenciennes a installé le nouveau campus universitaire du Mont-Houy entre Aulnoy et Famars. Ce pôle d'enseignement supérieur se développe partiellement sur son territoire.
Le château
Laissé à l'abandon pendant des décennies, ce château est aujourd'hui l'un des fleurons de la ville de Famars. Construit au IIIe siècle, il a été détruit puis reconstruit plusieurs fois.
Sa silhouette est connue des automobilistes venant de Maing et Quérénaing en direction de Valenciennes. Longtemps laissé à l'abandon, ce château emblématique aura vécu plusieurs vies. À la fin du IIIe siècle, les Lètes (une tribu germanique à la solde de l'Empire romain, en général postée aux frontières) construisent leur ville sur cet emplacement et érigent un castellum pour défendre Famars.
Détruit en 1340, il faudra attendre 1662 pour qu'un nouvel édifice voie le jour, détruit à nouveau durant les terribles bombardements de 1918. Sa reconstruction ne sera jamais vraiment achevée et le château se transformera peu à peu en ferme[28].
La ville fait partie de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée en 2000 par la fusion de la communauté de communes de la vallée de l'Escaut, de la communauté de communes du Pays de Condé et du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de Trith-Saint-Léger et environs.
Le syndicat intercommunal d'assainissement de Valenciennes (SIAV) gère la collecte, le transport et le traitement des eaux usées et des eaux de pluie sur la commune de Famars.
Le SIAV a également inauguré un dispositif pédagogique « La route de l'eau » à l'Université du Hainaut-Cambrésis à Famars.
Jumelages
La commune n'est jumelée à aucune ville.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[67].
En 2021, la commune comptait 2 475 habitants[Note 4], en évolution de −0,52 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 330 hommes pour 1 201 femmes, soit un taux de 52,55 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[69]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,1
90 ou +
0,4
5,1
75-89 ans
9,3
16,0
60-74 ans
17,9
19,3
45-59 ans
19,5
14,2
30-44 ans
15,5
30,9
15-29 ans
23,3
14,4
0-14 ans
14,2
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[70]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (63,5 %), zones urbanisées (17,8 %), prairies (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4]..
Logements
Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Famars et dans l'ensemble de la région Nord-Pas-de-Calais en 2011, au travers de quelques indicateurs[Insee 1],[Insee 2] :
indicateurs de logement - Famars, 2011
Famars
Nord-Pas-de-Calais
Variation
Part des résidences principales (en %)
94.4
90.7
+ 8,8 %
Part des logements vacants (en %)
5.2
6.2
- 16.1 %
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
47.7
56.2
- 15.1 %
À cela vient s'ajouter une nouvelle résidence qui vient de s'achever et comporte de nouvelles maisons.
Équipements culturels et sportifs
La commune possède une salle omnisports, un terrain de foot, un stade de football et deux boulodromes.
Enseignement
Famars est située dans l'académie de Lille.
La commune de Famars dispose d'une école maternelle et primaire. Elle a un but à favoriser l'écologie à la suite de l'aménagement d'un coin potager dans la cour de l'école.
Média
Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour Valenciennes (et ses environs)
La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo.
Les sports
Le CSL est une association fondée en 1977, elle a accueilli 471 adhérents sur la saison 2013-2014.
Le Football Club sarrasin a plus de 200 membres.
Le Volley-ball de Famars avec plus de 100 membres tient aussi une place importante dans la vie de la commune. Vainqueur de la première coupe des Hauts de France le contre le club de Longueau Amiens sur le score de 3 sets à 2.
Les cultes
Culte catholique
L'église de Famars servait autrefois de chapelle aux châtelains de Famars. Elle existait déjà en 1657. Une pierre tombale en marbre blanc, classée monument historique, du chevalier Le Hardy, Seigneur de Famars et de son épouse Marie Anne Thérèse Joseph Le Boucq est visible à l'intérieur de l'église actuellement. En 1918, le , après une bataille de dix jours au cours desquels elle changea de mains quatre fois, l'église fut presque totalement détruite par les obus. Le pilier est toujours visible sur le parking de l'église et conservé à l'endroit exact où il se trouvait. En face du portail de l'église, juxtaposant le jardin du presbytère, une réplique de la grotte que l'on peut voir à Lourdes. Elle a été inaugurée en 1956 par le chanoine Dubois, doyen de Saint-Nicolas.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal est de 29 989 euros[71]
Emploi
En 2011, le taux d'activité de la population des 15–64 ans est de 69,6 %[71].
En 2011, le taux de chômage de la population des 15–64 ans est de 13,3 %[71].
L'église de l'Assomption-de-Marie de 1929 avec quelles dalles funéraires anciens ; près de l'église, un pilier de l'église détruite en 1918 et une grotte de Lourdes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Valenciennes (partie française) comprend une ville-centre et 55 communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑A.-G. B. Schayes, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique : Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers, vol. 12, Bruxelles, M. Hayez, imprimeur, (lire en ligne), « Mémoire sur les documents du Moyen-Âge relatifs à la Belgique avant et pendant la domination romaine », p. 60-61, 124 et suivantes.
↑Sous l'impulsion notamment de Philippe Beaussart et de Vincent Maliet.
↑Les dossiers d'Archéologia, no 323, Les établissements de bain en Gaule Belgique, Frédéric Loridant, p. 98.
↑ a et bCécile Thiébaut, « Famars : le bilan du maire Véronique Dupire, qui se verrait bien poursuivre le traitement des Sarrasins », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Famars : le bilan du maire Véronique Dupire, qui se verrait bien poursuivre le traitement des Sarrasins : L'infirmière Véronique Dupire est tellement incontournable à Famars, qu'on n'oublierait presque qu'elle achève ici son premier mandat. Fille de l'ancien maire de Sepmeries, elle avait la vocation familiale précoce : « J'avais 30 ans quand je me suis présentée pour la première fois ». Première adjointe sous l'ère Albert Ioos (2001-2008), elle lui a succédé. Cinq ans après, elle assure « avoir quasiment tout respecté le programme de 2008, ». Et ce qu'elle n'a pas encore fait, elle espère bien le réaliser : elle se représentera », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Réélue pour le mandat 2014-2020 : Céline Druart, « Famars : Véronique Dupire, maire, « pour un mandat aussi serein » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Michaël Largillet, « La maire de Famars, Véronique Dupire : « Je suis passionnée par ce que je fais » : Aucune lassitude pour Véronique Dupire, après deux mandats comme maire de Famars : elle se représentera en 2020 et fait le point avec nous sur ces cinq dernières années », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Ml, « Famars : Véronique Dupire, seule en lice pour sa propre succession : L'actuelle maire de Famars regrette de ne pas avoir de concurrent pour la booster, mais cela ne l'empêchera pas de lancer son projet de maison de retraite et améliorer les aspects culture et communication de la commune », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).