Fatima Houda-Pepin s'est démarquée lors de l'affaire de la légalisation possible de la charia en Ontario. Elle s'oppose fermement à l'introduction du droit islamique dans les ménages musulmans du Canada. « La charia est un système de droit complet, un système juridique superposé. Je ne peux pas accepter comme femme qu'un segment de la population québécoise et canadienne ne puisse pas bénéficier des mêmes droits que les autres citoyens »[2].
Aux élections générales du , elle se présente comme candidate indépendante. Elle est défaite par 15 503 voix par le candidat libéral Gaétan Barrette[5]
Houda-Pepin a perdu un procès pour diffamation. Le juge lui ordonna de payer 20 000 $ en dommages et intérêts et 4 000 $ supplémentaires au maire de Brossard, Paul Leduc [6],[7].
De 2019 à 2020, elle est la déléguée générale du Québec à Dakar au Sénégal[8]. Or selon des informations de la Société Radio-Canada de février 2020, Fatima Houda-Pépin refuse d'habiter la résidence officielle et logerait à l'hôtel depuis son arrivée en poste pour des raisons sécuritaires et récemment un appartement qu'elle dit mieux sécurisé pour réaliser des économies budgétaires. De plus, des employés à la délégation racontent que le climat de travail est tendu avec Houda-Pépin comme son interdiction formelle à ses employés locaux de parler wolof à l'intérieur de la délégation ou sa rareté de répondre à des courriels externes autant qu'internes. En août 2020, le ministère des relations internationales et de la francophonie met fin au mandat[9].
Honneurs
Femme à l'honneur du mois de l'histoire de la femme, 1993
↑ICI Radio-Canada Première - Radio-Canada.ca, « Fatima Houda-Pepin, une femme d'action et de convictions | Les grands entretiens », Les grands entretiens | ICI Radio-Canada.ca Première, (lire en ligne, consulté le )
↑Marin, Stéphanie, Diffamation: Fatima Houda-Pepin condamnée à verser 24 000 $ au maire de Brossard, La Presse, 31 mai 2017, consulté en ligne le 22 janvier 2019.