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Ferdinand de Longwy, dit de Rye, né le au château de Balançon, à Thervay (actuel département du Jura), et mort le à Fraisans, est un religieuxfranc-comtois du XVIe siècle.
Après des études à l'université de Dole et un début de carrière militaire, il partit étudier la théologie à Rome. Il y resta jusqu'à sa nomination à la tête de l'archevêché de Besançon en 1586 et ne quitta désormais plus son diocèse. Sa nomination au siège de Besançon fut imposée par le pape Sixte V au chapitre métropolitain qui y avait élu Antoine de Grammont, Haut doyen du chapitre.
Il travailla à une nouvelle édition du Missel Romain et du bréviaire ainsi que du Rituel du diocèse. Pour relancer la vie religieuse détériorée par la commende et l'abandon de la vie commune dans de nombreuses congrégations, Ferdinand de Rye fit appel à de nouvelles congrégations religieuses dans l'archidiocèse. C'est ainsi que virent le jour quatre collèges et deux missions jésuites, trois collèges de l'Oratoire, quatorze couvents de Capucins, deux de Carmes déchaussés, deux couvents de sœurs de la Visitation, trois d'Ursulines entre autres.
C'est sous son épiscopat qu’eut lieu en 1608 le miracle eucharistique de Faverney et il dirigea l'enquête qui devait en vérifier la véracité. Dès qu'il prit connaissance des événements, il dépêcha sur place trois enquêteurs qui arrivèrent moins d'une semaine après le miracle pour recueillir les premiers témoignages. Le , il décréta l'authenticité du miracle.
En 1596, il fut nommé Maître des requêtes au Parlement de Dole. Puis, après la mort de Cléradius de Vergy, le roi d'Espagne le nomma gouverneur de la Comté. Il prit ainsi une part active à la résistance comtoise contre l'envahisseur français pendant la guerre de Dix Ans en dirigeant la défense de Dole pendant son siège de quatre-vingts jours par le prince de Condé. Il mourut quelques jours après la levée du siège à Fraisans en chemin vers son château de Vuillafans où il allait se reposer après cette période éprouvante pour un vieillard de 85 ans. Il fut enterré, selon ses vœux, auprès de sa mère, Louise de Longvy à Vuillafans.
Mort
Ferdinand de Rye meurt le à Fraisans, près de Dole.
Jean François Nicolas Richard, Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude, t. 2, Besançon, Librairie ecclésiastique de Cornu, , 1191 p. (lire en ligne)