Ce bateau est alors utilisé par Iker Martínez et Xabi Fernández sous le nom de Telefónica Movistar[4],[5] puis sous les couleurs de Mapfre. Ils prennent la deuxième place de la Barcelona World Race 2010-2011 derrière Virbac Paprec 3 de Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron. Un peu moins rapide que ce monocoque de nouvelle génération, Mapfre montre toutefois sa fiabilité en ne faisant aucune escale technique autorisée pendant ce tour du monde[6],[7].
Bernard Stamm le loue en juillet 2014 pour prendre le départ de la Barcelona avec Jean Le Cam le [8]. À la suite de l'abandon d'Hugo Boss dans l'Atlantique puis de l'escale technique de Neutrogena en Nouvelle-Zélande, Cheminées Poujoulat occupe la tête de la course avec 1 000 milles d'avance sur ses poursuivants et gère cette avance jusqu'à Barcelone, où Stamm et Le Cam arrivent en vainqueurs le 25 mars 2015[9], après 84 jours, 5 heures et 50 minutes[10].
En 2020, le bateau devient Yes We Cam[13]. Dans ce qui est son cinquième Vendée Globe, Jean Le Cam navigue à l'avant de la flotte à bord de cette embarcation à dérives droites, mais il doit se dérouter le pour partir à la recherche de Kevin Escoffier dont le bateau a coulé dans l'Atlantique sud. Après de multiples manœuvres particulièrement dangereuses, il l'extrait de son radeau de survie et le récupère sur Yes We Cam ! Les deux marins naviguent quelques jours ensemble, avant qu'Escoffier ne soit transféré sur une frégate de la Marine Nationale. Le Cam qui bénéficie d'une compensation en temps de 16 h 15 pour ce sauvetage, continue sa course, passe la ligne d'arrivée en huitième position dans la soirée du 28 janvier, et termine à la quatrième place finale, ce qui le voit figurer au classement avec la première embarcation non dotée de foils.
En 2022, Le Cam loue son Imoca à Éric Bellion pour lui permettre de disputer les courses de la saison. En mars, le bateau est remis à l'eau, sous le nom de Commeunseulhomme powered by Altavia[14]. Il termine 7e sur 24 dans la Bermudes 1000 Race[15], 14e sur 25 dans la Vendée-Arctique-Les Sables-d'Olonne[16], 16e sur 25 dans les 48 Heures du Défi Azimut[17] et 23e sur 38 Imoca dans la Route du Rhum[18].
Le , il est remis à l'eau sous le nom de Devenir. Il vient d'être acquis par Violette Dorange, avec le soutien d'un collectif de partenaires. La navigatrice lance ce jour-là officiellement son projet pour le Vendée Globe 2024[19]. En septembre, barré par Violette Dorange et Damien Guillou, Devenir termine 13e sur 34 — et premier bateau à dérives droites — dans les 48 heures du Défi Azimut[20]. En novembre, toujours barré par Dorange et Guillou, il se classe 21e sur 40 Imoca dans la Transat Jacques-Vabre[21]. En décembre, barré par Dorange, il termine 23e sur 32 dans le Retour à la Base[22].