Il vit et travaille à Nice. Il est revenu à la signature de Frédéric Fenoll en 2016.
Biographie
Après une naissance à Boulogne-Billancourt, Frédéric Fenoll passe son enfance à Albert (Somme) où sa passion déjà exclusive pour l'art le fait abandonner sa scolarité en 1975, et c'est après une initiation à la céramique qu'il part s'installer à Nice où il se rapproche du photographe André Villers, puis de Ben à qui il doit ses premières expositions et la rencontre de jeunes artistes niçois qui demeureront ses amis.
Frédéric Fenollabbate, La Peau du chaos, auteur du texte et de 24 dessins à l'encre de Chine, 300 exemplaires numérotés dont 10 enrichis d'une eau-forte originale, éditions Réseau tu dois, 2016[3],[4],[5].
Filmographie
Ilya V., 2006, sélectionné pour le Prix de la création, Festival Vidéoformes, Clermont-Ferrand, 2007.
La Femme au lys rouge, court métrage, 13 min, 2009, présenté au Festival Chéries-Chéris, Paris, octobre 2012[6],[7].
Obsession, 2010, présenté au Festival ArtistBookInternational (Centre Georges-Pompidou) en 2010.
Aurore, 18 min, 2010, présenté au Festival Vidéoformes de Clermont-Ferrand en 2011.
Éléonore, court métrage, 2013, réalisation et musique de Frédéric Fenollabbate[8].
Expositions
Expositions personnelles
L'Atelier, rue Saint-Vincent, Nice, 1982.
Cycle d'expositions Attention, peinture fraîche, Galerie d'art contemporain des musées de Nice, 1985[2].
Diversité contemporaine en Europe, Galerie 1900-2000, Paris, 1991.
Les rencontres d'ateliers : Édition 2 : Lydie Dassonville, Béatrice de Domenico, Christian Dermit, Patrick Lanneau, Jacqueline Matteoda, Amaury Peyraud, Marion Poix, Chris Beraet, Frédéric Fenoll, Jean-Marie Fondacaro, Sylvia Leone-Castaldi, Rob Rowlands, Héléna Krajewicz, Bornela Factory (atelier de Frédérfic Fenoll), Nice, octobre 2021.
Les rencontres d'ateliers : Édition 3, De Dominico Garage Band, 2 rue Claudia, Nice, mai 2022.
La rencontre des Rencontres d'ateliers, La Gaya Scienza, 9bis, rue Dalpozzo, Nice, mars 2023[12],[13]
Artothèque : la collection, espace Jacques-Prévert, Mers-les-Bains, janvier-février 2025.
Réception critique
« Fenollabbate, certains disent que c'est le plus "peintre" de tous. Tout en peignant vite, il a un souci de la forme et de la couleur. C'est une peinture à fresque que je rattacherais au courant symbolique de la Figuration libre. Symbolique et rétro même. Un je-ne-sais-quoi de gloire à l'homme traverse sa peinture. » - Ben[14]
« Maniant un système savamment calculé et pensé, composé de courbes et de parallélépipèdes — les dessins préparatoires sont chargés de chiffres austères —, Fenollabbate recherche dans ses œuvres d'abord des effets visuels en utilisant différents supports (bois, toile, métal) et différents médiums (huile, laque, vernis). » - Dictionnaire Bénézit[2]
« Dans la lignée des grands visionnaires, l'artiste s'affronte à ce réel emmuré qu'il défie dans une vision eschatologique ou à son envers, le mythe d'un paradis perdu. On y croise William Blake, Félicien Rops, ou Louis Soutter. On y devine le souffle de Dante. Et pourtant quelque chose de novateur s'impose ici : le regard de Frédéric Fenoll n'est pas tant en prise avec lui-même qu'avec les images que l'histoire de l'art restitue… De ce chaos que le dessin illustre, la perfection du geste, la patience des traits, la précision des volumes, désignent pourtant, paradoxalement, cet envers d'une renaissance à la fois placide et tourmentée, liée à cette obstination maniaque à se mesurer au monde. L'art est ce combat. Bruit et fureur. Mais aussi silence et recueillement. Tout alors se télescope pour un noir fécond dans lequel lignes et figures fouillent et élucident l'idée même du dessin, se mesurent à lui et trouvent la lumière. » - Michel Gathier[11]
Collections publiques
Artothèque de l'espace Jacques-Prévert, Mers-les-Bains :
Visages, deux gravures en deux passages, un monotype sur rhodoïd pour la couleur et un tirage carborundum sur bois gravé pour le noir. Le premier passage couleur sur le rhodoïd est différent de la première gravure à la seconde, exprimant un état 'd'âme). Tirage réalisé sur les presses de l'atelier du Safranier, Antibes, 40x40cm hors marges sur papier 76x56cm, 2024.
↑ a et bFrancis Parent et Raymond Perrot, Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983, éditions Jeune Peinture / Imprimeurs libres, 1983, p. 231.
↑ ab et cDictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.5, p. 373.