François-Antoine-Henri DescroizillesFrançois-Antoine-Henri Descroizilles
François-Antoine-Henri Descroizilles, né le à Dieppe et mort le dans la paroisse Saint-Roch de Paris, est un chimiste français. BiographieFils de François Descroizilles, il se forma sous François-Guillaume Rouelle, dont il fut préparateur, il fut reçu apothicaire en 1778. Il fut successivement professeur de chimie élémentaire et appliquée à Rouen et secrétaire du Conseil général des manufactures à Paris. On lui doit plusieurs observations chimiques importantes sous le rapport de la théorie et quelques inventions utiles : ce fut lui qui le premier soupçonna que l’alun était un sel double, et qui imagina de mettre un carbonate calcaire en suspension dans l’eau où l’on recueille le chlore pour le blanchiment, méthode qui conduisit à l’utile découverte des chlorures d’oxydes. À lui est due l’idée de construire, d’après le procédé d’analyse des alcalis de Vauquelin, l’instrument connu sous le nom d’alcalimètre, dont il étendit l’emploi à l’évaluation du titre du vinaigre, et dont il fit en outre un chloromètre propre à évaluer la force des dissolutions de chlorure employées dans les blanchisseries. On lui doit aussi le premier et seul instrument qui puisse donner les indications sur la valeur vineuse des vins à distiller, l’alambic d’essai. Gay-Lussac perfectionna, depuis, cet instrument, mais l’idée première n’en appartient pas moins à Descroizilles, dont on vantait « l’activité infatigable, la grande force d’esprit et l’extrême bienveillance[1] ». Il inventa, en outre, du premier phare à éclipse de France () et le filtre a café, une méthode très simple pour conserver les grains (1819), et bien d’autres choses. Publications
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