Franz Gabriel FiesingerGabriel Fiesinger Portrait de Franz-Gabriel Fiesinger par Jean-Urbain Guérin (Cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg).
Franz Gabriel Fiesinger, né le à Offenbourg-en-Brisgau et mort le à Londres, est un graveur sur cuivre badois. BiographieNé le à Offenbourg, il est le fils du cordier Franz Gabriel Fiessinger (-1788) et de son épouse Elisabeth Glattfelder. Il est probablement élève du lycée de l'ordre franciscain dans cette même ville. En 1766, il est inscrit au Konvict ad Carolum Borromäum de l'université de Heidelberg, et deux ans plus tard, il étudie à l'université de Strasbourg. L'affirmation que l'on trouve dans certaines biographies selon laquelle Fiessinger est membre de l'ordre jésuite avant 1773 ne peut plus être retenue[1]. Le , Fiessinger est admis à l'académie de Vienne. En plus de ses études, il complète son apprentissage (avec nourriture et logement) auprès du peintre académique Joseph Stöber, le père de Franz Xaver Stöber. Pendant ce temps, il devient l'ami du sculpteur Johann Martin Fischer (de) (1740-1820). On connaît de lui deux portraits gravés de Joseph II et Marie-Thérèse composés à Vienne pour Carlo Artaria (1747-1808)[2]. Au milieu des années 1780, il vient travailler à Paris comme graveur de reproduction, après un passage par la Suisse où il avait collaboré à l'illustration des Physiognomische Fragmente, les premiers essais de Lavater sur la physiognomonie achevés en 1778. À Paris, il s'établit quai des Grands-Augustins à partir de 1780. Utilisant la gravure au burin, il exécute les portraits des membres de l'Assemblée nationale constituante (1790) d'après Jean Urbain Guérin. Pour la Monnaie de Paris, il grave dans l'urgence plusieurs types d'assignats[3]. Il quitte Paris pour l'Angleterre au moment de la Terreur : en , il est à Londres, gravant entre autres le portrait de l'amiral Samuel Hood d'après James Northcote[4]. Revenu à Paris en 1798 sous le Directoire, installé au 13 quai Voltaire, il reproduit en médaillon toujours d'après Jean Urbain Guérin les portraits des officiers républicains qui s'étaient illustrés aux premiers temps de la guerre, tels Kléber, Desaix, Bonaparte, Masséna, Régnier. En 1802, il repart à Londres où il meurt en 1807. Son nom est parfois écrit Fiessinger, Fiezinger, Fießinger ou Flesinger. Œuvre
Galerie de portraits gravésCollection des portraits de MM. les députés à l'Assemblée nationale (1790) d'après Jean Urbain Guérin Portraits des officiers républicains (1798) d'après Jean Urbain Guérin Références
Liens externes
|