Félix-Hilaire Laurans
Félix Hilaire Laurans, né à Montélimar (Drôme) le 6 thermidor an VII ()[1] et mort à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme) le , est un homme politique français. Il est maire de Montélimar et député de la Drôme. BiographieIl était le fils de Félix Laurans, notaire à Montélimar et de Jeanne Gouteron, elle-même native d'Allan (Drôme). D'après le baron de Coston, sa famille, une dynastie de notaires, habitait déjà Montélimar en 1607[2]. En 1821, Félix-Hilaire Laurans figurait sur la liste des dix-sept citoyens domiciliés dans la commune, âgés de vingt-cinq ans et payant plus de 200 F de contributions directes : il était d'ailleurs le plus imposé, avec une taxe de 2 234 F[3]. Le , il épousa Pauline-Aline Marre, fille d'une ancien maire de Montélimar. Il en aura un fils, Armand Laurans, époux d'Isabelle David et une fille, Amélie Laurans, mariée à Gabriel Lacour, notaire, maire de Romans-sur-Isère de 1852 à 1877[4]. Carrière politiqueDevenu notaire et installé dans sa ville natale, Félix-Hilaire Laurans fut nommé pour la première fois conseiller municipal le . Il fut ensuite premier adjoint et en 1835, une ordonnance royale datée du le nomma maire de Montélimar, Chabaud et Messié adjoints[5]. Le , Félix-Hilaire Laurans fut élu député du 4e collège de la Drôme (Montélimar), par 213 voix (368 votants, 425 inscrits), contre 150 à M. Roux. Membre de la majorité ministérielle, il vota pour l'indemnité Pritchard, contre la proposition sur les députés fonctionnaires, contre celles relatives à la corruption électorale et aux annonces judiciaires. Le , il échoua dans le même collège avec 185 voix contre 294 à l'élu, l'ancien maire de Montélimar Daniel Nicolas[6]. Administration municipaleLe second mandat de Félix-Hilaire Laurans, réélu, le , en qualité de maire de Montélimar, fut marqué par la démolition des anciens remparts de la ville, ce qui permit son extension et sa modernisation, même si sa physionomie médiévale en a été modifiée. Par ailleurs, de nouveaux réverbères furent installés dans les rues de la vieille ville et les égouts furent rénovés[7]. En 1840, Félix-Hilaire Laurans fit preuve d'humanité en accueillant deux cents réfugiés espagnols dans la caserne de Montélimar : cet "abus d'autorité" fut sanctionné par le préfet, à qui il n'avait pas demandé d'autorisation[8]. Sources
Notes et références
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