Un générateur de son est un circuit intégré dont le but est de recréer un son programmé en mémoire (voir Chiptune). Le signal de ce son peut être numérique, analogique, ou en signal mixte. Ce composant électronique contient une mémoire figée (ROM) ou réinscriptible (par exemple une EPROM), un CNA, des filtres et des amplificateurs[1]. Le composant peut également posséder des fonctions annexes telles que le réglage automatique de gain par détection d'enveloppe.
Il existe principalement deux types de générateurs de son :
Générateur de son programmable, générant des formes d'ondes de façon algorithmique, utilisé sur les premiers micro-ordinateurs et consoles de jeu, notamment avec l'emblématique AY-3-8910 (3 voix) et ses clones utilisés sur la majorité des micro-ordinateurs, puis le SID (1982, 3 voix, effets avancés) utilisé sur Commodore 64, ou le Philips SAA1099 (6 voix), utilisé en paire sur les premières cartes Sound Blaster (1987) pour les compatibles IBM PC
Échantillonneur, se basant sur l'utilisation d'échantillon sonore pour produire le son, utilisé à partir de l'Amiga (1 985,4 voix 16 bits) sur les micro-ordinateur, puis Konami SCC (1986) dans les cartouches pour MSX. La carte Gravis Ultrasound (GUS, 1992) est la première carte populaire de ce type sur les ordinateurs compatible IBM PC. Dans le domaine des synthétiseurs en tant qu'instruments, Chamberlin (1949) ou bien Mellotron (1970) utilisent des bandes magnétiques comme mémoire d'échantillonnage, ou Fairlight CMI (1976) est le premier à utiliser des mémoires sous forme de semi-conducteurs pour ses échantillons.
Les générateurs de sons numériques modernes n'utilisent généralement plus que des échantillonneurs, les formes d'ondes étant générées par le microprocesseur principal et écrit dans une mémoire linéaire de type échantillon sonore. Il comporte toutefois souvent des DSP, utilisés pour accélérer le calcul d'effets sonores sur ces échantillons.