Le GP2 Series est un championnat de course automobile utilisant les voitures de catégorie « Grand Prix 2 » (abrégé en GP2), qui sont des voitures de type monoplace de compétition.
Le GP2 conserve le principe de base de la Formule 3000, à savoir qu'il s'agit d'une discipline monotype, mais techniquement plus moderne que la F3000, afin d'être plus formatrice pour les pilotes[2].
Le châssis monocoque en fibre de carbone est conçu par Dallara ;
Les courses se disputent dans leur grande majorité lors des week-ends des GP de Formule 1 européens. Le vendredi précédant le week-end, il y a une session d'essais de 45 minutes[4] et une session de qualifications de 30 minutes. Deux courses ont lieu par week-end. La première, dite « course longue » ou « course principale », d'une longueur de 180 km, se déroule le samedi après-midi, après les qualifications de la F1. La deuxième, dite « course sprint », d'une longueur de 120 km, a lieu le dimanche matin.
La grille de départ de la course longue est déterminée par les essais qualificatifs, tandis que la grille de départ de la course sprint est établie à la suite du résultat de la première course, mais avec une inversion des positions pour les huit premières places.
En 2006, alors que l'on attendait une domination des « redoublants » (notamment Alexandre Prémat et Nelsinho Piquet), c'est le débutant Lewis Hamilton (équipe ART) qui décroche le titre, malgré la belle fin de saison de Piquet (équipe Piquet Sports).
En 2013, c'est le pilote suisse Fabio Leimer (Racing Engineering) qui décroche le titre grâce à sa grande régularité tout en résistant jusqu'au bout au retour du britannique Sam Bird.
En 2014, c'est le britannique Jolyon Palmer (DAMS), fils de l'ancien pilote de Formule 1 Jonathan Palmer, qui s'empare du titre avec aisance face à Felipe Nasr, régulier mais manquant de vitesse de pointe, et Stoffel Vandoorne, qui paye son mauvais début de saison.
En 2015, c'est justement le belge Vandoorne (ART) qui domine sans difficulté la saison et qui est champion devant l'américain Alexander Rossi.
Course du samedi : 10-8-6-5-4-3-2-1 points pour les 8 premiers ;
Course du dimanche : 6-5-4-3-2-1 points pour les 6 premiers ;
Meilleur tour en course : 1 point dans chaque course. Pour que ce temps soit validé, le pilote doit finir dans le Top-10 de la course et avoir pris le départ à partir de la grille de départ.
Avec ce système de points, le maximum qu'un pilote peut remporter dans une manche est de 20 points incluant la pole position, la victoire aux deux courses et les deux meilleurs temps dans chacune d'elles. Cela est arrivé deux fois dans la jeune histoire de la GP2 Series avec le pilote brésilien Nelsinho Piquet dans la neuvième manche du championnat 2006, en Hongrie, et le pilote allemand Nico Hülkenberg dans la cinquième manche du championnat 2009, en Allemagne.
Course du samedi : 25, 18, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 2, 1 points pour les 10 premiers (comme en F1) ;
Course du dimanche : 15, 12, 10, 8, 6, 4, 2, 1 points pour les 8 premiers ;
Meilleur tour en course : 2 points dans chaque course. Pour que ce temps soit validé, le pilote doit finir dans le Top-10 de la course et avoir pris le départ à partir de la grille de départ.
Avec ce système de points, le maximum qu'un pilote peut remporter dans une manche est de 48 points incluant la pole position, la victoire aux deux courses et les deux meilleurs temps dans chacune d'elles. Davide Valsecchi est passé près de ce « grand chelem » en 2012, mais il n'a pas réalisé le meilleur tour lors de la course sprint.
Les pilotes sont classés selon leur dernière année en GP2
† = Débuts en F1 en cours de saison
Lewis Hamilton et Nico Rosberg sont devenus champions du monde de Formule 1 ;
‡ Timo Glock a débuté en Formule 1 en 2004 en disputant quatre courses pour Jordan. Il a couru en GP2 en 2006 et 2007 puis est revenu en Formule 1 en 2008 chez Toyota F1 Team ;
Giorgio Pantano, champion GP2 en 2008, a piloté en 2004 en Formule 1 pour Jordan avant de piloter en GP2 ;
Romain Grosjean est revenu en GP2 en 2010 à la suite de la perte de son volant en Formule 1 chez Renault. Après son titre en 2011, il retourne en Formule 1 en 2012 chez Lotus F1 Team.