Elle est mise en service en 1870 par la Compagnie du chemin de fer de Furnes à Dunkerque. Le bâtiment voyageurs actuel, dû à l'architecte Joseph Viérin (1872-1949), est ouvert en 1913.
Gare frontière, elle rejoignait à la frontière française la ligne de Dunkerque-Locale à Bray-Dunes, néanmoins il n'y a plus de trafic ferroviaire transfrontalier et la voie est barrée par un heurtoir au point kilométrique 87,4, immédiatement avant un ancien passage à niveau. Ancienne gare de bifurcation, elle était l'origine de la ligne 76 d'Adinkerque à Poperinghe (hors-service). En gare, il y a trois voies et deux quais dont un central.
Elle devient une gare de bifurcation pendant la Première Guerre mondiale lorsqu'en 1915 l'armée belge construit une ligne à voie unique d'Adinkerque à Poperinghe. Reprise par l’Administration des chemins de fer de l’État belge, elle est ouverte à l'exploitation civile le . Le trafic voyageurs y est fermé en 1934 et l'armée d'occupation allemande donne, en 1942, l'ordre d'arrêter le trafic marchandises et de démonter sa voie ferrée[3].
La ligne 73, encore exploitée en traction diesel, est finalement électrifiée en 1996 et accueille des trains directs venant de Bruxelles puis Anvers.
Nom de la gare
Du fait notamment de sa situation en Région flamande et de gare frontière avec la France, mais aussi de la proximité de la station balnéaire de La Panne, puis de l'intégration de l'ancienne commune d'Adinkerque où elle se situe comme section de la commune de La Panne, son nom va être modifié au fil du temps : dénommée Adinkerke à sa création en 1870 ; elle est renommée Adinkerke-La Panne le ; elle est renommée Adinkerke-Panne le , pour que le nom soit identique « quelle que soit la langue employée » car en flamand elle était Adinkerke-De Panne et en français Adinkerke-La Panne ; Le elle est renommée Adinkerke-De Panne, avant la fermeture de la frontière le ; La commune d'Adinkerque est fusionnée avec celle de La Panne en 1977, après avoir été La Panne-Adinkerke la gare est renommée officiellement La Panne (De Panne en néerlandais) le [4].
Service des voyageurs
Accueil
Gare SNCB, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Des aménagements, équipements et services sont à la disposition des personnes à la mobilité réduite. Elle est équipée d'une consigne automatique à bagages[5]. Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.
Installations de la gare
Hall et guichets.
Desserte
La Panne est une gare terminus desservie par des trains InterCity (IC), Heure de pointe (P) et Touristiques (ICT) de la SNCB, qui effectuent des missions sur la ligne 73 : La Panne - Gand Saint-Pierre (voir brochure SNCB[6]).
Semaine
En semaine, la desserte comprend : des trains IC-28 entre La Panne et Anvers-Central via Deinze et Saint-Nicolas (limités à Gand-Saint-Pierre tôt le matin et tard le soir) ; deux trains P vers Schaerbeek (le matin) ; un train P vers Gand-Saint-Pierre (le matin) ; un train P en provenance de Gand-Saint-Pierre (l’après-midi) ; et deux trains P en provenance de Schaerbeek (en soirée).
Week-ends, fériés et vacances d'été
Les week-ends et jours fériés, la desserte est composée de trains IC-29 entre La Panne et Landen via Alost, Bruxelles et Louvain. Un unique train P, plus direct que les IC, circule les dimanches soir à destination de Louvain, sauf pendant les congés estudiantins. Durant les congés, la paire de trains P entre La Panne et Gand-Saint-Pierre ne circule pas. En revanche, la SNCB met à disposition des voyageurs deux trains touristiques (ICT) de Bruxelles-Nord à La Panne le matin, retour le soir (en semaine comme les week-ends).
Intermodalité
Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules sont aménagés à ses abords. La gare est desservie par le tramway et des bus belges, mais également des bus français (ligne 20 du réseau DK'Bus en provenance de Leffrinckoucke). L'arrêt du tramway de la côte belge et des bus, situé à côté du quai, permet des correspondances rapides.
Comptage voyageurs
Ce graphique et tableau montre le nombre de voyageurs embarquant en moyenne durant la semaine, le samedi et le dimanche[7].
Nombre de passagers qui embarquent à la gare de La Panne
Semaine
Samedi
Dimanche
1977
175
103
303
1978
176
116
251
1979
183
98
287
1980
219
145
248
1981
198
98
182
1982
233
189
283
1983
232
98
253
1984
227
131
211
1985
290
154
321
1986
367
139
266
1987
240
128
277
1988
278
120
277
1989
264
131
287
1990
269
159
273
1991
258
160
405
1992
400
137
351
1993
249
126
-
1994
243
128
168
1995
265
192
414
1996
316
210
410
1997
325
264
380
1998
357
268
489
1999
319
194
245
2000
332
390
755
2001
335
365
772
2002
352
1 216
1 073
2003
443
585
626
2004
471
464
629
2005
537
689
1 022
2006
502
552
794
2007
513
644
1 012
2008
-
-
-
2009
509
537
694
2010
-
-
-
2011
-
-
-
2012
366
862
650
2013
223
453
654
2014
589
590
931
2015
577
594
906
2016
544
506
695
2017
721
790
1 118
2018
763
637
927
2019
876
601
731
2020
563
420
561
2021
-
-
-
2022
593
715
967
2023
568
674
887
Installations de la gare
Arrêt tramway et bus.
Correspondance train/tramway.
Abri à vélos.
Patrimoine ferroviaire
Le premier bâtiment de la gare, construit vers 1870, est de style et de dimensions modestes, il est situé au sud des voies[8]. Son remplacement est décidé par les Chemins de fer de l'État belge dans les années 1910. L'architecte Joseph Viérin réalise un très vaste bâtiment de briques blondes muni de pignons à colombages et de grandes fenêtres composées. Le bâtiment, construit au nord des voies est inauguré en 1913, il a survécu aux deux guerres mondiales. Il est classé depuis le [9].
↑(nl) site Inventaris van het Bouwkundig Erfgoed, "Station Adinkerke-De Panne", gebouw naar ontwerp van J. Viérin (ID: 16284) : De Panne lire (consulté le 22 août 2019).
Voir aussi
Bibliographie
(nl) M. Schakman, « De spoorlijn van Lichtervelde naar Veurne », dans Bachten de Kupe, XXI, 1979, pp. 64-66