Gaudete (tradition)Le Gaudete est le premier terme (l'incipit) latin de l'introït du troisième dimanche de l'Avent. Ce mot, signifiant Réjouissez-vous (impératif, deuxième personne du pluriel), se distingue en raison d'une caractéristique particulière de ce dimanche dans la période de l'Avent. Celui-ci donnait naissance à de nombreuses œuvres. Le mot correspond au terme Laetare du quatrième dimanche de Carême mettant le même sens ainsi que la même fonction[1]. Tradition dans la liturgieEn tant que pause au milieu de l'Avent, ce dimanche se distingue de sa caractéristique joyeuse. Il s'agit d'une anticipation partielle de Noël. Dans cette optique, d'une part, des vêtements et ornements roses au lieu des vêtements violets sont utilisés, exceptionnellement avant la Nativité. D'autre part, il est recommandable que, lors de la célébration, on joue l'orgue avec les pièces joyeuses[1]. Ces moyens symbolisent et amplifient la célébration de ce dimanche. Œuvres spirituellesTexte biblique concerné
— Épître de Paul aux Philippiens, IV:4-6 Œuvres artistiquesLittératureBeaux-ArtsMusiqueDepuis le Moyen Âge, le chant Gaudete a été si populaire qu'on l'a souvent exécuté en chœur, au lieu de la version originale, en monodie, de l'introït grégorien. D'ailleurs, la mélodie de ce dernier a été utilisée dans plusieurs messes parodies. Parmi elles, celle de Josquin des Prés a été faussement attribuée à Johannes Ockeghem. Mais sa publication à Venise en 1502 a bien été confirmée[2]. Moyen Âge et Renaissance
Messe parodie
Héraldique ecclésiastiquePlusieurs religieux ont choisi cet incipit liturgique pour leurs héraldiques ecclésiastiques :
Voir aussiLiens externesDictionnaire en ligne
Notes et référencesCet article est initialement issu d'un chapitre de l'article Grandes antiennes « Ô » de l'Avent.
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