Geneviève Blais complète une maîtrise en création littéraire à l'Université du Québec à Montréal dont elle termine la rédaction en Irlande[1]. Elle publie son premier recueil, L'incident se répète, en 2007 aux éditions Poètes de brousse. À la suite d'un séjour de deux ans en Chine[2], elle publie Le manège a lieu, son second recueil qui est finaliste au prix Émile-Nelligan[3] en 2009. La nuit la meute, son troisième recueil, inscrit Blais parmi les voix du féminisme au Québec[4].
Son tout dernier recueil, Fusibles, est librement inspiré de l'affaire Papin[5].
En 2016, Geneviève Blais est écrivaine en résidence au Collège Montmorency[6] où elle enseigne la littérature et le français depuis 2010[7]. Au cours des dernières années, elle offre plusieurs ateliers d'écriture notamment au Québec, en France et en Suisse[8].
L'oeuvre de Blais travaille le rapport qui lie l'histoire intime à l'histoire du monde[1]. Ses recueils abordent les thématiques du corps féminin, de la violence, du regard[5] et de la notion de filiation[9].
Œuvres
Poésie
L'incident se répète, Montréal, Poètes de brousse, 2007, 90 p.
Le manège a lieu, Montréal, Poètes de brousse, 2009, 90 p.
La nuit la meute, Montréal, Poètes de brousse, 2011, 62 p.
La rivière jusqu'aux genoux, Montréal, Poètes de brousse, 2015, 63 p.
Fusibles, Montréal, Poètes de brousse, 2019, 68 p.
Autres publications
Estuaire, no. 145, Montréal, été 2011.
Estuaire, no. 155, Montréal, hiver 2013-2014.
Estuaire, no. 158, Montréal, automne 2014.
« Le pouvoir disproportionné des monstres », Les Écrits, no. 142, Montréal, novembre 2014.
Estuaire, no. 170, Montréal, automne 2017.
Estuaire, no. 178, Montréal, hiver 2019.
Distinctions
2009 - Finaliste du prix Émile-Nelligan, Le manège a lieu
↑Hugues Corriveau, « François Hébert, Michel A. Thérien, Geneviève Blais », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 136, , p. 38–39 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑« Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 139, , p. 67–68 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑Alain Lefort, « Bertrand Laverdure, Geneviève Blais », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 161, , p. 44–44 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )