Georges Gobeau naît à San Francisco où son père, d'origine charentaise, était venu faire fortune après avoir participé à la guerre du Mexique. En 1882, son père meurt et sa famille retourne en France pour s'installer à Angoulême.
Georges Gobeau devient apprenti chez un imprimeur lithographe d'Angoulême. Il se passionne pour le dessin, la lithographie, l'aquarelle, et la peinture.
En 1900, il s'installe à Angers et devient membre de la Société des amis des Arts qui l'invite à exposer ses premières œuvres à son Salon de 1900[1]. Georges Gobeau prend le pseudonyme de « Georges Gobo » (ou « Gobô »).
En 1907, il réalise sa première eau-forte sur des plaques de zinc. En 1908, il expose pour la première fois à Paris, au Salon de la Société nationale des beaux-arts[2]. Depuis lors, Georges Gobo, participe aux salons régionaux et nationaux. Il s'installe à Paris en 1911. Il expose ses eaux-fortes et ses lithographies à la Galerie Georges Petit en 1916 et 1926, et ses dessins et peintures chez Bernheim Jeune en 1919 puis chez Durand-Ruel en 1925[3].
Par la suite, Gobo voyage à l'étranger en Belgique, Pays-Bas, Italie, Allemagne, Espagne et Maroc. Il y peint des toiles ou des esquisses de la vie quotidienne (Marché de Venise) et des paysages qu'il reproduit ensuite sur cuivre.
Cependant, c'est en France entre ses demeures de Douarnenez en Bretagne et celle d'Angers en Anjou qu'il trouve son inspiration artistique. Il réalise de nombreuses lithographies, eaux-fortes (notamment six eaux-fortes de la cité de Parthenay[4]), lavis, dessins et peintures. Il se rend également à Saint-Jean de Luz et en Auvergne, où il intervient régulièrement à la célèbre École de Murol.
Il croise le poète angevin Auguste Pinguet avec lequel il partage une même sensibilité et une passion commune pour les livres anciens. Ils sillonnent la campagne angevine ou bretonne à la recherche de motifs picturaux et de thèmes poétiques.
Plusieurs dessins et eaux-fortes au Musée départemental breton de Quimper.
Notes et références
↑ abcd et eSylvain Bertoldi, Georges Gobo, saisir l'insaisissable in Vivre à Angers, février 2009.
↑Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain.
↑Claude Robert, commissaire-priseur, 5 avenue d'Eylau, Paris. Notice biographique figurant au catalogue de la vente de l'atelier Georges Gobo à l'Hôtel Drouot, 1er juillet 1991.