Georges PinaultGeorges Pinault
Georges Pinault, né le à Saint-Malo et mort le à Paris 5e[1], dit « Goulven Pennaod » ou Jord Pinault, est un linguiste français et nationaliste breton. Il est spécialisé dans les langues indo-européennes et en particulier celtiques: breton, cornique, celtique continental ou gaulois. Au titre du rapport établi en 2004 sous l'égide d'Henry Rousso, il est qualifié de « néo-nazi » par la commission sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin Lyon III. BiographieÉlevé dans une famille de la gauche radical-socialiste de Saint-Malo, durant la Seconde Guerre mondiale, Georges Pinault, étant trop jeune pour entrer dans la Waffen-SS, s'inscrit aux « Jeunes de l'Europe Nouvelle » (JEN), création du Groupe Collaboration à destination des adolescents. Il est condamné à cinq ans d'indignité nationale. Son ami romancier, le Waffen SS français Saint-Loup, le présente ainsi dans son livre Les Nostalgiques : « Goulven Pennaod n'avait pas quinze ans en 1943. Ne pouvant rallier la Waffen SS, il s'était inscrit aux jeunes de l'Europe nouvelle. Prison Jacques-Cartier à Rennes en 1945. Cinq ans d'indignité nationale en raison de sa jeunesse. (...) Il se retrouve au Pays de Galles, soldat dans l'armée secrète des séparatistes. (...) Il traîne sa nostalgie de la guerre qu'il n'a pas faite aux côtés du IIIe Reich socialiste. Ce socialiste anti-communiste se console en contractant un engagement pour l'Indochine pour, disait-il, "continuer la croisade anti-bolchévique". » Il est sous-lieutenant durant la guerre d'Indochine où il participe à la bataille de Diên Biên Phu. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur mais refuse d'être décoré. En 1959, il écrit sous un pseudonyme sa première œuvre publiée en breton : « Ur gudenn a vannouriezh : an tennañ ouzh an aerloc'hennoù » (Un problème de balistique, le tir contre les missiles aériens), éditions Preder. À la fin des années 1960, il participe à la revue nationaliste Europe-Action avec Alain de Benoist et Pierre Vial. Il a publié des articles, traductions, recensions - en breton et en français - dans les revues Al Liamm, Preder, Ogam Celticum, Études indo-européennes, Nouvelle École, Annales de Bretagne, Hor Yezh… Dans les années 1980, il fonde Europa Riezel avec Guillaume Faye et Tristan Mordrelle[2]. En 1989, malgré les avis défavorables du Conseil national des universités en conséquence de diplômes universitaires inexistants, la présidence de l'université Jean-Moulin-Lyon-III parvient à le recruter en tant que maître de conférence associé[3]. Le rapport Rousso cite l'institut d'études indo-européennes, matière de prédilection de Pinault (fréquenté par ailleurs par l'identitaire Pierre Vial). Il en est exclu sous le ministère Jospin parmi d'autres enseignants jugés « révisionnistes » (Notin) ou néo-nazis dans cette même université (d'après le journal Libération)[4]. En 1997-1998, son nom apparaît comme chercheur-associé dans le rapport scientifique du centre de recherche bretonne et celtique[5] de l'université de Bretagne-Occidentale, bien qu'il ne soit toujours pas universitaire[6]. OuvragesCréations
Éditions
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
Liens internes
|