Au cours du scrutin parlementaire, la majorité sortante perd 11 sièges de représentants mais reste nettement majoritaire.
Le roi Baudouin confie au démocrate-chrétien francophone Melchior Wathelet, puis au libéral flamand Guy Verhofstadt le soin de former un nouvel exécutif. Après que tous deux ont échoué, le souverain en appelle au chrétien-démocrate flamand Jean-Luc Dehaene, qui parvient à remettre sur pied la coalition sortante. Le gouvernement est assermenté 3 mois et 12 jours après les élections législatives.
La fin de la guerre froide conduit à la suppression du service militaire et à la professionnalisation de l'armée.
Le , Baudouin meurt après 42 ans de règne. Conformément à la Constitution, le cabinet assume les fonctions royales jusqu'à l'accession au trône d'Albert II neuf jours plus tard.
En , alors que sévit le génocide rwandais, le chef de la diplomatie Willy Claes mène — sur mandat du gouvernement — une intense activité diplomatique en vue d'obtenir le retrait total de la mission des Nations unies (MINUAR) du pays[1].
Au cours de la législature, les révélations de l'affaire Agusta poussent deux socialistes, le ministre des Communications Guy Coëme puis le ministre des Affaires étrangères Frank Vandenbroucke, à la démission.