La Gendarmerie étant une force armée, ses grades s'insèrent dans la hiérarchie militaire définie à l'article L. 4131-1 du Code de la défense[1]. Les grades et appellations sont du type des armes montées de l'Armée de terre.
Bien que les grades soient identiques pour toutes les subdivisions de la gendarmerie, les attributs des galons se différencient en fonction de la subdivision d'appartenance[pas clair].
La Gendarmerie est composée de deux subdivisions principales : la gendarmerie départementale et la gendarmerie mobile. L'attribut distinctif des galons est une grenade à "bois de cerf" surmonté de deux soutaches. Les galons sont à couleur dominante blanche (argent) pour la première et jaune (or) pour la seconde.
D'autres subdivisions portent des attributs différenciés :
la Garde républicaine qui se caractérise par un liseré rouge sur le képi des gardes et une grenade jaune sans soutache au-dessus ;
la Gendarmerie maritime (rattachée pour emploi à la Marine nationale) dont l'attribut distinctif de galons comporte une ancre de marine surmontée d'une grenade, le tout de couleur jaune ;
la Gendarmerie de l'air (rattachée pour emploi à l'Armée de l'air et de l'espace) dont l'attribut distinctif de galons comporte l'épervier de l’Armée de l'air et de l'espace, de couleur blanche ;
A contrario d'autres subdivisons portent des galons identiques à la gendarmerie départementale :
Il existe également un corps technique et administratif de la Gendarmerie nationale, composé d’officiers (OCTAGN) et de sous-officiers (CSTAGN). Depuis 2008, le fond de leur coiffure (képi pour les hommes, postillon pour les femmes), ainsi que leurs fourreaux d’épaule, insignes de bas de manche et pattes de collet sur la vareuse, sont de couleur argent sur fond noir comme ceux de la gendarmerie départementale (pas de soutache double au-dessus de la grenade « bois de cerf »).
Officiers et aspirants
Maréchal de France
La dignité dans l'État de Maréchal de France a été remise une seule fois à un militaire de la Gendarmerie : au maréchal Bon Adrien Jeannot de Moncey, inspecteur général de la Gendarmerie nationale (1801-1804), puis impériale (1804-1814).
Officiers généraux
Les grades sont identiques pour les réservistes (officiers généraux de réserve en temps de guerre uniquement, article R4221-23 du code de la défense).
Les grades sont identiques pour les réservistes. Le grade de maréchal des logis de réserve n'existe plus depuis plusieurs années, hormis pour ceux du corps de soutien technique et administratif de la Gendarmerie.
93 574 militaires (gendarmerie, soutien technique et administratif, volontaires des armées)
Grade
Effectif actif
Proportion
Situation
Général de division
30
0,03 %
[99,97 %-100 %]
Général de brigade
40
0,04 %
[99,93 %-99,97 %]
Colonel
546
0,5 %
[99,4 %-99,9 %]
Lieutenant-colonel Chef d'escadron, commandant
1 986
2 %
[97 %-99 %]
Capitaine Lieutenant Sous-lieutenant
4 292
5 %
[93 %-97 %]
Aspirant
299
0,3 %
[92 %-93 %]
Major
4101
4 %
[89 %-92 %]
Adjudant-chef
7 586
8 %
[80 %-89 %]
Adjudant
13 343
14 %
[66 %-81 %]
Maréchal des logis-chef
15 388
16 %
[50 %-66 %]
Gendarme, garde
33 987
35 %
[15 %-50 %]
Maréchal des logis
3145
3 %
[12 %-15 %]
Brigadier-chef
2 224
2 %
[10 %-12 %]
Brigadier
3 163
3 %
[6 %-10 %]
Gendarme adjoint
5 936
6 %
[0 %-6 %]
Les grades dans la culture
Ce sont ici les grades finaux ou antérieurs des personnages fictifs de films ou de séries. Le personnage a pu s'élever dans la hiérarchie au cours de la diffusion des films ou épisodes.
↑officiellement, général de division avec rang et appellation de général d'armée.
↑Le terme mon devant un grade est une abréviation pour monsieur. C'est la raison pour laquelle on ne dit pas mon général à un général féminin. Pour s'adresser à une femme, on utilise le grade simple (général). Les civils peuvent employer "Madame le général". L'usage veut qu'une femme civile s'adresse à un officier par son grade sans le faire précéder par mon. Cette pratique vaut pour tous les grades, de général à adjudant.
↑Commandant (CDT) uniquement dans le corps technique et administratif. Contrairement à ce que laissent souvent penser certains abus de langage, dans les médias en particulier, il n'existe pas de "commandant" de gendarmerie mais des "chefs d'escadron" (escadron au singulier) : cf. par exemple http://www.lepoint.fr/societe/le-gendarme-chercheur-matelly-radie-en-2010-promu-au-1er-janvier-2013-31-12-2012-1607437_23.php qui cite le "commandant" Matelly à comparer au journal officiel http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026865275 qui cite bien le "chef d'escadron" Matelly). En outre, il ne faut pas confondre "grade" et "fonction", puisqu'il existe parmi les officiers et les sous-officiers des commandants (d'unité) de tous grades ; il existe en particulier des "commandants d'escadron" d'autres grades que celui de "chef d'escadron" . On pourra ainsi rencontrer un "major commandant le peloton de..." ou un "capitaine commandant l'escadron de..." (cf. par exemple "le capitaine commandant l'Escadron Départemental de Sécurité Routière" http://www.meuse.pref.gouv.fr/lettre/article.php?article=211).
↑ - Aspirants issus du PEOR (peloton des élèves officiers de réserve) - X-IETA : aspirants élèves de l’École Polytechnique et de l'ENSTA en stage - Aspirants de gendarmerie issus du volontariat (recrutement en sommeil).
↑ - Élèves-officiers en première année de l’EOGN issus du concours Semi Direct.
↑Un chevron : gendarme ou garde sous contrat, actif ou de réserve (NE 9199/DEF/GEND/RH/P/RES du 7 février 2006) (dit « monogalon »). Deux chevrons : gendarme ou garde de carrière, actif ou en retraite sous ESR. Gendarme est un grade statutaire qui prend rang entre les grades de sergent et de sergent-chef des autres armées.
↑de carrière ou de réserve par rattachement au corps des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la Gendarmerie nationale INSTRUCTION no 49500/GEND/DPMGN/SDGP/BPRM) ou volontaire.
↑Le grade de maréchal des logis de la Gendarmerie de l'air a le statut de volontaire dans les armées françaises.