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Graphe biparti complet
K
3
,
2
{\displaystyle K_{3,2}}
Notation
K
m
,
n
{\displaystyle K_{m,n}}
Nombre de sommets
m
+
n
{\displaystyle m+n}
Nombre d'arêtes
m
n
{\displaystyle mn}
Distribution des degrés
m sommets de degré n n sommet de degré m
Diamètre
2
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En théorie des graphes , un graphe est dit biparti complet (ou encore est appelé une biclique ) s'il est biparti et chaque sommet du premier ensemble est relié à tous les sommets du second ensemble. Plus précisément, il existe une partition de son ensemble de sommets en deux sous-ensembles
U
{\displaystyle U}
et
V
{\displaystyle V}
telle que chaque sommet de
U
{\displaystyle U}
est relié à chaque sommet de
V
{\displaystyle V}
[réf. nécessaire] .
Si le premier ensemble
U
{\displaystyle U}
est de cardinal m et le second ensemble
V
{\displaystyle V}
est de cardinal n , le graphe biparti complet est noté
K
m
,
n
{\displaystyle K_{m,n}}
.
Exemples
Étoiles
Si m = 1, le graphe complet biparti K1,n est une étoile et est noté
S
n
{\displaystyle S_{n}}
[réf. nécessaire] .
Les étoiles S 3 , S 4 , S 5 et S 6 .
En particulier, les étoiles sont des arbres . D'ailleurs, tous les graphes bipartis complets qui sont des arbres sont des étoiles[réf. nécessaire] .
Autres exemples
Voici des exemples pour m = 3.
Le graphe K 3,3 est le plus petit graphe cubique non planaire[réf. nécessaire] . Il sert dans les caractérisation des graphes planaires de Kazimierz Kuratowski et de Klaus Wagner [réf. nécessaire] . C'est lui qui réside derrière l'énigme des trois maisons .
Propriétés
Inclusions de famille de graphe
Le graphe biparti complet
K
n
,
n
{\displaystyle K_{n,n}}
est un graphe de Moore et une
(
n
,
4
)
{\displaystyle (n,4)}
-cage[réf. nécessaire] .
Les graphes bipartis complets
K
n
,
n
{\displaystyle K_{n,n}}
et
K
n
,
n
+
1
{\displaystyle K_{n,n+1}}
sont des graphes de Turán [réf. nécessaire] .
Le graphe biparti complet
K
n
,
n
{\displaystyle K_{n,n}}
est un graphe symétrique : il est arête-transitif, sommet-transitif et arc-transitif[réf. nécessaire] .
Le nombre d'arbres couvrants du graphe biparti complet
K
m
,
n
{\displaystyle K_{m,n}}
est
m
n
−
1
n
m
−
1
{\displaystyle m^{n-1}n^{m-1}}
[ 1] .
Invariants
Le polynôme caractéristique du graphe biparti complet
K
m
,
n
{\displaystyle K_{m,n}}
est :
x
m
+
n
−
2
(
x
2
−
m
n
)
{\displaystyle x^{m+n-2}(x^{2}-mn)}
[réf. nécessaire] . Ce polynôme caractéristique n'admet que des racines entières si, et seulement si, mn est un carré parfait . Le graphe biparti complet n'est donc un graphe intégral que dans ce cas.
Utilisations
Le théorème de Kuratowski qui caractérise les graphes planaires utilise le graphe
K
3
,
3
{\displaystyle K_{3,3}}
[ 2] , [ 3] .
Conjecture
On note
c
r
(
G
)
{\displaystyle \mathrm {cr} (G)}
le nombre de croisements du graphe
G
{\displaystyle G}
, le nombre minimal de croisements parmi les tracés possibles de
G
{\displaystyle G}
. Kazimierz Zarankiewicz [ 4] , voulant résoudre le problème de l'usine de briques de Pál Turán , a établi la majoration suivante :
cr
(
K
m
,
n
)
≤
⌊
n
2
⌋
⌊
n
−
1
2
⌋
⌊
m
2
⌋
⌊
m
−
1
2
⌋
{\displaystyle {\textrm {cr}}(K_{m,n})\leq \left\lfloor {\frac {n}{2}}\right\rfloor \left\lfloor {\frac {n-1}{2}}\right\rfloor \left\lfloor {\frac {m}{2}}\right\rfloor \left\lfloor {\frac {m-1}{2}}\right\rfloor }
Cette inégalité est conjecturée être une égalité[ 5] .
Aspects algorithmiques et applications
Étant donné un graphe G , trouver le sous-graphe induit biparti complet
K
m
,
n
{\displaystyle K_{m,n}}
de G avec le plus possible d'arêtes (donc avec
m
n
{\displaystyle mn}
maximal) est un problème NP-complet [réf. nécessaire] .
Notes et références
↑ (en) Steven Klee et Matthew T. Stamps, « Linear algebraic techniques for spanning tree enumeration », Amer. Math. Monthly , vol. 127, no 4, 2020 , p. 297-307 (DOI 10.1080/00029890.2020.1708171 ) .
↑ Pour plus de détails voir l'article graphe planaire .
↑
Article original : Kazimierz Kuratowski , « Sur le problème des courbes gauches en topologie », Fund. Math. , vol. 15, 1930 , p. 271-283 (lire en ligne ) .
Voir aussi :
(en) Carsten Thomassen , « Kuratowski's theorem », Journal of Graph Theory , vol. 5,, no 3, 1981 , p. 225-241 (DOI 10.1002/jgt.3190050304 , MR 625064 ) .
↑ (en) K. Zarankiewicz , « On a problem of P. Turán concerning graphs », Fund. Math. , vol. 41, 1954 , p. 137–145 .
↑ Richard K. Guy , Proof Techniques in Graph Theory (Proc. Second Ann Arbor Graph Theory Conf., Ann Arbor, Mich., 1968) , Academic Press, New York, 1969 (MR 0253931 ) , p. 63-69 .
Article connexe
Théorème de Graham-Pollak