Le terme grive dérive du latingraecus, terme signifiant « de Grèce », donné à ce type d'oiseaux migrateurs dont on pensait qu'il hivernait en Grèce[5].
Liste des noms
Les grives
Voici une liste partielle des espèces dont le nom normalisé français comporte le terme grive :
Les grives étant supposées querelleuses, certains auteurs rapprochent le terme grief de grive, sans toutefois que la preuve puisse en être apportée[5]. Le terme grive peut également désigner un soldat ou un gendarme[5], ou un pillard, un païen. Les grives sur une vigne ne l'épargnent pas et n'en laissent rien.
Chasse
En 1998 en France, les grives étaient au 3e rang du tableau de chasse annuel avec 4 537 960 animaux[réf. nécessaire][6].
En 2018, avec le déclin du nombre de chasseurs et de la population de grive Draine, le prélèvement annuel était d'environ 2 310 000 animaux [7].
Au XIXe siècle, dans le Sud-Ouest, pendant les vendanges, elles étaient chassées aux « cédales », pièges artisanaux en bois. Des baguettes de bois souples tendues par une ficelle à la façon d'un arc, à laquelle on attachait quelques crins de cheval, étaient installées dans les vignes ou les haies de fruits mûrs en automne. L'arc en bois, placé vers le bas est un perchoir naturel pour l'oiseau qui passe la tête dans le collet pour attraper les fruits. L'oiseau restait pendu, pris au piège. Le reste de l'année, elles sont chassées à l'approche ou depuis des cabanes[8].