Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Son père était attaché de presse à l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris, et c'est dans cette ville que Guy Hamilton passa les huit premières années de sa vie. Il commence sa carrière au cinéma en 1939 aux studios de la Victorine à Nice, comme assistant-réalisateur de Julien Duvivier sur le tournage d'Untel père et fils.
En 1940, il part s'installer à Londres, où il devient monteur aux actualités Paramount. Il est mobilisé dans la Royal Navy durant la guerre, et une fois celle-ci terminée, il devient l'assistant-réalisateur de cinéastes déjà établis, comme Alberto Cavalcanti, Sidney Gilliat, et surtout Carol Reed avec qui il collaborera sur le tournage de Première Désillusion (The Fallen Idol, 1948), Le Troisième Homme (The Third Man, 1949) et Le Banni des îles (Outcast of the Islands, 1952).
Grâce à ses compétences et à la réputation qu'il s'est acquise sur ces tournages, il est engagé pour tourner, en alternance avec Terence Young, les aventures de l’espion amateur de Martini dry : James Bond. Il en signera quatre, en commençant par Goldfinger, sorti en 1964, et qui est considéré comme l'un des épisodes les plus réussis de la série. Les trois autres sont Les diamants sont éternels (Diamonds Are Forever, 1971, dernier James Bond interprété par Sean Connery avant qu'il ne reprenne le rôle, en 1983, dans le non officiel Jamais plus jamais), Vivre et laisser mourir (Live and Let Die, 1973) — premier James Bond de Roger Moore — et enfin L'Homme au pistolet d'or (The Man with the Golden Gun, 1974) — également avec Moore.
Il épouse en secondes noces l'actrice française Kerima (née en 1925), restée sa veuve.
Anecdote
Hamilton fut pressenti pour réaliser le film Superman (1978), après que les producteurs eurent renoncé à engager Steven Spielberg, trop cher. Finalement, ce fut le succès de La Malédiction qui les décida à se tourner vers Richard Donner, lequel était aussi moins gourmand financièrement.