Bourokba est né à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales[1] et a grandi au sein d'une famille de six enfants[2]. Ses parents sont algériens[2] ; « Le monde dans lequel j’ai grandi est en fait un monde de femmes, de femmes arabes. Et celles qui ont particulièrement nourri mon enfance, ce sont mes grandes sœurs. Je suis très attaché à elles. En vérité, ce sont mes demi-sœurs. Mon père était veuf et déjà père de trois filles lorsqu’il a connu ma mère. Il est aujourd’hui ouvrier agricole en retraite. Ma mère, elle, est femme de ménage, toujours en activité. Voilà qui je suis, d’où je viens, d’où je parle », explique-t-il[2]. Jeune, il s'installe dans la région parisienne dans le cadre de ses études[2]. Il a suivi un DEA de sociologie des médias, qu'il n'a pas validé.
En 2002, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, porte plainte contre lui[3] à la suite d'un texte intitulé « Insécurité sous la plume d’un barbare » publié à la veille de l'élection présidentielle[3] et que l'on retrouve dans le livret accompagnant l'album L'Ombre sur la mesure (de son groupe, La Rumeur), livret publié en juillet 2002 dans le fanzine du groupe. Après une procédure judiciaire de huit ans, qui le conduit deux fois en cassation, il est relaxé en de l'accusation de « diffamation publique envers la Police nationale ».
Son court métrageCe chemin devant moi[4] est sélectionné parmi les 10 présentés pour concourir à la Palme d'or du court métrage du Festival de Cannes 2012[5].