Les recherches scientifiques d'Helen Dean King ont, pour une grande part, porté sur la consanguinité ; elle s'est notamment intéressée à des problématiques humaines tout en utilisant pour cela des données issues d'expérimentations méticuleuses sur des rats de laboratoire[6]. Elle a utilisé des rats quasiment homozygotes entre eux[6].
Elle a été une scientifique femme parmi une population de scientifiques majoritairement formée d'hommes ; ses travaux avec des rats presque homozygotes lui ont aussi permis de mieux s'insérer dans cette communauté et de pouvoir entrer dans certains lieux ou groupes autrement fermés aux femmes[6].
↑(en) Dawn M. Kaufman, Donald W. Kaufman et Glennis A. Kaufman, « Women in the Early Years of the American Society of Mammalogists (1919-1949) », Journal of Mammalogy, vol. 77, no 3, , p. 642 (DOI10.2307/1382670, JSTOR1382670)
↑(en) Bonnie Tocher Clause, « The Wistar Rat as a Right Choice: Establishing Mammalian Standards and the Ideal of a Standardized Mammal », Journal of the History of Biology, vol. 26, no 2, , p. 329–349, SpringerLink (PMID11623164, DOI10.1007/BF01061973)
↑(en) Marilyn Bailey Ogilvie, « Inbreeding, eugenics, and Helen Dean King (1869–1955) », Journal of the History of Biology, vol. 40, no 3, , p. 467–507 (PMID18348398, DOI10.1007/s10739-006-9117-1)
↑(en) Bonnie Tocher Clause, « The Wistar Institute Archives: Rats (Not Mice) and History », Mendel Newsletter, no 7, , p. 2–7 (PMID11619935, lire en ligne [archive du ])